Le 25 juillet dernier, s’est tenu une concertation à Yaoundé sous la supervision du Ministre des sports Bidoung Mpkatt, au cours de laquelle les fédérations ont été priées de se mettre en conformité avec le nouveau texte.
Le ministre des sports et de l’éducation physique Bidoung Mkpatt, a tenu à présenter aux présidents des fédérations sportives civiles nationales, la loi du 11 juillet 2018 portant organisation et promotion des activités physiques et sportives au Cameroun. C’était à la faveur d’une rencontre spéciale avec ces acteurs du sport dans la cité-capitale. Il faut dire que la réunion intervient dans un contexte particulier, dessiné autour du vote positif de ces dispositions juridiques par les deux Chambres de notre parlement, au cours de la session de Juin.
Il s’agit d’une véritable boussole de réglementation sportive, dont le patron des sports, par ailleurs président national du comité d’organisation de la CAN Total 2019, recommande une appropriation et une vulgarisation continue.
En effet, les acteurs conviés devront arrimer les statuts et les règlements des fédérations à cette loi. Ceci dans les délais prévus par celle-ci, à savoir six mois selon l’article 107, et en adéquation avec les impératifs de neutralité et de consensus prônés par les institutions internationales. Des statuts qui vont permettre inexorablement, d’organiser des élections transparentes dans un esprit de Fair-Play. A cette suite, les fédérations sportives civiles nationales seront dotées d’exécutifs légaux et légitimes.
Au cours de la concertation, les responsables du mouvement sportif national ont été édifiés par les collaborateurs du ministre des sports sur les innovations, la philosophie de la loi, et ses enjeux notamment. De plus, chaque association sportive civile devra s’organiser judiciairement, avec une clause compromissoire d’arbitrage dans ses statuts. Des dispositions qui vont concourir au règlement des litiges sportifs au sein des associations, ou à la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun.
Par ailleurs, la conciliation à l’arbitrage, en faisant prévaloir le Fair-Play, la tolérance et l’éthique sont des valeurs sollicitées. Conformément à l’article 57, sont attendues les contributions des responsables des fédérations quant à l’élaboration des textes d’application, qui porteront sur le statut-type des fédérations ou leur autonomie. La mise en place des organes consultatifs du mouvement sportif national est fortement attendue. Ce dernier aspect a trait au Conseil national des activités physiques et sportives, l’Agence camerounaise de lutte contre le dopage dans le sport, à la Commission nationale du sport de haut niveau et à la Commission nationale des grades et brevets sportifs et d’équivalence des titres étrangers en matière de sport.