La Confédération africaine de football (CAF) tiendra sa prochaine assemblée générale élective le 12 mars 2021 à Rabat au Maroc. Une circulaire du 12 septembre 2020 annonce que le dépôt des candidatures est ouvert jusqu’au 12 novembre 2020. Concernant le poste de président de la CAF, cette circulaire précise que la candidature doit « être proposée par au moins une association nationale membre de la CAF ; à peine d’irrecevabilité, être soutenue par écrit, au moins par trois (03) associations nationales membres dont obligatoirement son association nationale membre ». Il est précisé sur ce point qu’ « une association nationale membre de la CAF ne peut proposer et/ou soutenir plus d’un candidat ; le candidat à la présidence de la CAF doit avoir joué un rôle actif dans le football durant aux moins deux (02) des cinq (05) dernières années ayant précédé sa candidature et ne pas excéder l’âge de 70 ans ». Si le Malgache, Ahmad Ahmad, qui a spectaculairement détrôné Issa Hayatou en 2017, fait l’objet d’une procédure d’enquête de la FIFA pour des questions d’éthique, a indiqué qu’il prendra probablement sa décision tardivement et seulement après avoir demandé conseil à ses collègues, plusieurs candidatures se dessinent.
Initialement prévue à Nouakchott, le président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaa, a réussi à convaincre son homologue mauritanien de laisser l’Assemblée générale de la CAF se tenir au Maroc. Dans cette perspective, Fouzi Lekjaa compte-t-il en profiter pour se présenter à la présidence de la CAF ? La candidature du Marocain semble presque inéluctable. Il est actuellement considéré comme la pierre angulaire de la CAF, et bénéficie clairement du soutien de nombreuses fédérations. Mais si l’on en croit les médias de son pays, Faouzi Lekjaa n’attend que de connaître la position d’Ahmad Ahmad avant de se déclarer.
Annoncé depuis quelques mois comme candidat à la succession d’Ahmad Ahmad, le Tunisien Tarek Bouchamaoui récemment a déclaré : « je n’hésiterai pas à postuler aux élections de la CAF si je suis sûr d’avoir de grandes chances de remporter la présidence ». Difficile d’être plus clair pour Tarek Bouchamaoui, membre du conseil de la FIFA et du comité exécutif de la CAF. Pour sa part, l’ancien président de la Fédération égyptienne de football, Hani Abo Rida, ne cache pas ses ambitions : « mon souhait est d’éliminer la corruption. J’ai été secrétaire général et j’ai pu constater ce qui se passe au sein de la Confédération africaine de football et de la façon dont sont gâchés les intérêts du continent. Comme je l’ai dit, l’Afrique mérite mieux ». Outre les conditions au poste de président de la CAF, la circulaire du 12 septembre aborde d’autres points.
Le deuxième point concerne les candidats au poste de membre du comité exécutif de la CAF. « Les noms des candidats doivent être transmis par leur association nationale au secrétariat général de la CAF. Les candidats doivent, à la date de l’élection, être des membres bona fide de leurs associations nationales et ne doivent pas excéder l’âge de 70 ans », indique-t-elle. Pour les membres du comité exécutif de la CAF, huit ont leur mandat qui prend fin en 2021.