L’association des clubs de football amateurs du Cameroun a réuni la presse mardi 16 octobre à Yaoundé, pour faire part de son intention de contester devant les juridictions compétentes les résolutions de la dernière assemblée générale de la FECAFOOT.
Le Cameroun tout entier avait les yeux rivés vers Mbankomo où se tenait le 10 Octobre dernier l’assemblée générale de notre sport roi. Malgré les différent remous, même les détracteurs du Comité de normalisation s’accordaient sur le bon point que marquait ce jour maitre Happy qui trône depuis sur la tour de Tsinga. L’association des clubs amateurs, désapprouvent moins d’une semaine plus tard, les nouveaux textes de la FECAFOOT.
Comme pour nous le rappeler, l’ACFAC, par la voie de son président de séance, Balla Ongolo Henri Claude, a mis en lumière plusieurs points et reproches à propos de ces nouveaux textes : La non traduction en anglais des nouveaux textes, les projets des statuts et les 11 autres textes réglementaires qui ont été remis à la plus part des membres la veille pour les plus chanceux et le jour même de la tenue de l’assemblée générale à l’entrée de la salle le 10 octobre dernier à Mbankomo.
De plus, l’association des amateurs de football, mentionne qu’avec 23 membres contre l’adoption des nouveaux statuts sur les 60, le coron des deux tiers n’étant pas atteint pour une adoption en bonne et due forme comme le stipule la règle. La précipitation du président de la normalisation qui avait pris la décision d’arrêter le décompte des présents qui votaient à main levée sans jamais accepter de le reprendre malgré la désapprobation des mécontents.
Par ailleurs, l’ACFAC a souligné que les articles 26 et 31 alinéa 4 des statuts de la FECAFOOT ont été foulé des pieds par le président de la normalisation, sans compter des possibilités de corruption de plusieurs membres de l’assemblée générale, pour des propositions d’achat de vote, l’indifférence du représentant de la FIFA a qui le président de l’ACFAC et d’autres membres ont essayé d’attirer l’attention sur les irrégularités par eux constaté.
Pour ses raisons et bien d’autres, l’association des clubs de football amateur (ACFAC) par son bureau exécutif a l’unanimité des membres présents et représentés de contester devant les juridictions compétentes les résolutions de ladite session. L’on se dirige désormais vers un bras de fer juridique. Le Cameroun qui s’ouvre bientôt à de nouveaux challenges internationaux à l’exemple de la CAN TOTAL 2019, devra tabler sur un dialogue et des sorties de droit convaincantes et durables, pour un pays victorieux.