Hugo Bross, ex-entraîneur des lions indomptables du Cameroun, après la rupture de son contrat avec le comité de normalisation que présidait Me Dieudonné Happy, avait saisi la Commission du Statut du joueur de l’instance faîtière en charge du football mondial pour dénoncer la rupture abusive de son contrat par son employeur.
Le 28 janvier dernier, le juge unique de la Commission du statut du joueur de la Fifa s’est enfin prononcé dans l’affaire qui opposait Hugo Bross le plaignant et ancien entraîneur de l’équipe national de football du Cameroun contre la Fédération locale de cette discipline sportive. Il faut noter que son contrat avait été rompu suite à une résolution du Comité de normalisation présidé à l’époque par Me Dieudonné Happy, le 04 décembre 2017.
Le jugement rendu a débouté Hugo Broos de l’ensemble de ses demandes, notamment sa demande principale des dommages et intérêts pour la prétendue rupture abusive de son contrat. La FECAFOOT ne lui doit que ses arriérés de salaire, a établi le juge unique de la Commission du statut du joueur de la FIFA. En effet, il réclamait le paiement de plus de 974 millions de FCFA au Cameroun.
La FECAFOOT, qui encourait d’importants risques financiers, s’en tire à bon compte grâce aux précautions juridiques ayant entouré la rupture de contrat de l’entraineur Hugo Broos.
Que voulait Hugo Bross?
Hugo Broos avait en effet saisi la Commission du Statut du joueur de la FIFA pour une condamnation de la FECAFOOT au paiement de la somme de 974 millions de FCFA, majorée des intérêts de 5% l’an à compter du 21 décembre 2017, en plus du paiement de 13 millions de FCFA de frais de défense et l’ensemble des frais de procédure. Pourtant, la FECAFOOT ne reconnaît lui devoir que des arriérés de salaires s’élevant à environ 94 millions de FCFA et demandait qu’il lui en soit donné acte.