Tsutomu Osawa, l’ambassadeur du Japon au Cameroun, et Alain Kingue, le président de la fédération camerounaise de Judo, ont marqué leur accord pour la promotion et la vulgarisation du judo et ses valeurs à travers la construction d’un édifice moderne de gestion de la discipline. Le gymnase objet de la convention de partenariat contribuera au renforcement de la qualité des infrastructures du judo camerounais afin de produire des athlètes plus compétitifs sur la scène internationale. Si la gestion du futur édifice renforcera significativement l’autonomie financière, elle rehaussera incontestablement la qualité des activités de la fédération.
L’infrastructure qui sortira de terre dans l’arrondissement de Soa, département de la Mefou-et-Afamba, région du Centre, au bout d’un an, dès la date de signature de la convention, coûtera plus de 51 millions de F. La mission diplomatique du Japon au Cameroun a souhaité, à travers ce don non remboursable, aider au renforcement des liens entre les deux pays et au développement des infrastructures de la Fédération camerounaise de Judo (Fécajudo). « Le gouvernement du Japon a décidé de financer ce projet historique pour, non seulement pratiquer le judo, mais aussi organiser des compétitions nationales », a confié Tsutomu Osawa. Pour le président de la Fécajudo, la future infrastructure permettra l’augmentation du nombre de clubs et d’athlètes, améliorera la qualité de l’encadrement infrastructurel des athlètes, et renforcera l’autonomie financière de la fédération.
Sous la coordination de son bureau exécutif, la Fécajudo fonde principalement son action sur le rassemblement de toutes les associations pratiquant en leur sein les disciplines cadrant avec les principes cardinaux, tels qu’édictés par Jigoro Kano le maître fondateur du judo, que sont : l’entraide et la prospérité mutuelle. L’accord de financement scellé avec l’ambassade du Japon est l’épilogue d’un long processus. Il y a un peu plus de deux ans, dans le cadre de ses rapports avec l’Agence japonaise de coopération internationale (JAICA), la Fécajudo a bénéficié d’un partenaire technique pour œuvrer à l’amélioration de la qualité d’enseignement du judo au sein de la fédération. Moins d’un an après cette collaboration, la mission diplomatique de l’ambassade du Japon a d’abord envisagé une rénovation de l’actuel site de la fédération, puis opté pour la construction d’un gymnase sur une surface de 756,886 m2.
Les travaux seront réalisés par l’entreprise N2N, prestataire de construction, et de réalisation de la plaque commémorative. Le calendrier du projet s’étale sur 12 mois. Selon les détails donnés par le président de la Fécajudo, les 10 premiers mois sont consacrés à la construction du bâtiment, le onzième mois est réservé aux réglages et préparatifs d’inauguration, et douzième consacré à l’inauguration proprement dite de l’ouvrage fini. Cette infrastructure s’inscrira en lettres d’or dans la coopération sportive en le Cameroun et le Japon.