Suite à plusieurs plaintes d’acteurs du football camerounais à l’endroit de Samuel Eto’o en Aout 2023, la CAF décide d’ouvrir une enquête. Le mauvais vent continue de s’acharner du côté de la FECAFOOT. Après l’épisode Henri Njalla Quan, qui est resté en suspens, des audios (non authentifiés) avaient été publiés sur la toile, et dont certains pensent être un appel enregistré entre le président de la FECAFOOT, et du président de Victoria United, actuel champion du Cameroun. Plusieurs acteurs du football auraient déposé plaintes à la CAF en par rapport à des « Agissements inappropriés ». Une fois de plus, la Fédération Camerounaise de Football se retrouve au centre des débats.
En effet, la substance d’un communiqué de la CAF à l’endroit des médias avait donc été publié. L’instance confirmait avoir reçu plusieurs plaintes des acteurs du Football camerounais contre Samuel Eto’o. Et ses récents agissements inappropriés présumés et comptait les étudier conformément aux règlements de la CAF et de la FIFA. Elle a tenu tout de même à précisé que le Président de la FECAFOOT est innocent jusqu’à ce qu’une instance judiciaire appropriée conclue le contraire.
Dans un entretien accordé à France 24, Patrice Motsepe, président de la Confédération africaine de football, a rejeté les accusations du président de la Fédération camerounaise Samuel Eto’o qui estime que la CAF cherche à lui nuire travers des investigations pour matchs truqués.
Alors qu’une enquête a été ouverte contre lui pour des soupçons de matchs truqués et qu’il a été entendu par la CAF, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), se défend toujours de manière véhémente par le biais de ses avocats. L’un de ses conseils, Me Antoine Vey, parlait encore la semaine dernière d’enquête destinée à nuire à sa réputation « Nous pensons que cette enquête ne repose sur rien et qu’elle a été ouverte uniquement pour créer une publicité négative à l’égard de M. Eto’o », avait lâché l’avocat français. Le clan de l’ancienne star des Lions Indomptables et du FC Barcelone avait même évoqué une plainte contre le secrétaire général de la CAF Veron Mosengo-Omba. Ce mercredi 24 avril, c’est le grand patron de l’instance qui lui a répondu en interview.
Invité de nos confrères de France 24, Patrice Motsepe estime que le statut de Samuel Eto’o n’est pas synonyme de passe-droit. « Il faut savoir faire la part des choses, estime le président de la CAF. D’un côté, Samuel Eto’o, de mon point de vue, sera toujours une icône du football dont nous avons été très fiers, et je continuerai d’être fier de ce qu’il a réussi sur le terrain. D’un autre, du point de vue de la Confédération africaine de football, nous devons enquêter sur chaque plainte, chaque accusation et chaque allégation. Personne n’est au-dessus de la loi. Quel que soit le sujet, la décision doit être dictée par, non seulement ce qui se passe dans l’audience, mais aussi par les règles de la CAF et de la FIFA. »