La visite des chantiers hier par le Premier ministre a permis de rassurer quant au rythme d’avancement sur le site.
«La CAN 2019 se jouera à Garoua, dans de très bonnes conditions ! ». La dernière phrase prononcée par le Premier ministre chef du gouvernement avant de rejoindre l’aéroport international de Garoua pour son vol retour, résume bien le sentiment général qui se dégage du tour des chantiers de la CAN 2019, dans la capitale régionale du Nord.
Hier, à la tête d’une forte délégation comportant membres du gouvernement et membres du Cocan, Philemon Yang est venu apprécier de visu le niveau d’avancement sur les différents chantiers.
Et le moins qu’on puisse dire, c’est que la matière à voir n’a pas manqué. Alors que quelques rapports alarmants signalaient une stagnation des travaux sur le terrain, le Premier ministre a pu constater non seulement le niveau appréciable des constructions, mais surtout la forte mobilisation des entreprises pour rattraper les délais prescrits pour l’achèvement de chaque chantier.
Une dizaine d’étapes ont constitué cette visite du Premier ministre, afin de balayer les quatre principaux volets liés à l’organisation de la CAN à Garoua : les infrastructures sportives (stade principal de Roumde Adjia et annexe, quatre stades d’entraînements), les établissements hôteliers, le volet sanitaire et la logistique de transport (routes, aéroport de Garoua).
Premier constat, l’ensemble des chantiers est déjà sorti de terre, même si le niveau d’avancement est à deux vitesses. Les chantiers routiers notamment, ayant connu les démarrages les plus récents.
Mais plus que l’aspect physique des travaux déjà réalisés, c’est bien les réajustements opérés par les entreprises pour tenir les délais, qui incitent à l’optimisme.
Prime Potomac par exemple, en charge des stades d’entraînement de la réhabilitation de l’hôtel Benoué et de la construction d’un hôtel de 100 chambres, a fait passer ses effectifs sur le terrain de 1 300 à 2 560 lors des six dernières semaines.
L’entreprise en charge de la construction du Centre hospitalier régional a augmenté ses rotations avec désormais des équipes travaillant de nuit, et Mota Engil a installé sur place une bétonnière pouvant produire 80m3 de béton/par heure, afin de pouvoir accélérer les travaux de gros œuvre.
Lors d’une séance de travail de synthèse, les différents rapports présentés à la fois par les bureaux d’études, les entreprises et les maîtres d’ouvrages, malgré quelques difficultés soulevées, convergeaient tous vers un point essentiel : tous les délais concernant les travaux de la CAN à Garoua, seront scrupuleusement respectés.