L’imam Bouba Goïgoï a délivré un message interpellateur lors de la prière marquant la fête du Sacrifice le 7 août 2019, au Complexe islamique de Tsinga, à Yaoundé.
Pour la Tabaski 2019, la communauté musulmane du Cameroun a élevé des prières pour la paix, la sécurité et le vivre ensemble pacifique dans notre pays. Avec une prescription, lutter contre la violence et l’injustice sous toutes leurs formes, tel qu’il est indiqué dans le Coran. « l’Islam appelle à la propagation de la paix, de la sécurité et du vivre ensemble à travers la tolérance et le rejet de toute forme d’injustice. Cette religion réalise la justice et l’égalité. Elle est une religion de bonne organisation et de bonne conduite ». Des valeurs qui ne peuvent se conserver que si les fidèles musulmans et tous les autres Camerounais, sans distinction d’appartenance religieuse ou politique, prennent en compte l’autorité de l’Etat, a déclaré Bouba Goïgoï, imam principal de la grande mosquée du Complexe islamique de Tsinga, à Yaoundé. Au cours du sermon du 9 août 2019, l’imam principal a également exhorté les Camerounais à faire preuve de solidarité, de bienveillance et de générosité vis-à-vis des orphelins, indigents et des proches. Parce que ces qualités morales font partie des principes cardinaux de l’Islam, tout bon musulman devrait les pratiquer. D’une part, parce que ce jour est le « plus grand de l’année. Il constitue le dernier des dix jours par lesquels Allah a prêté serment : c’est le jour du grand pèlerinage ». D’autre part, parce que toutes les fêtes islamiques sont légiférées pour promouvoir l’union des cœurs, l’entraide mutuelle et le maintien de la paix. Bouba Goïgoï, a davantage insisté sur le sens du partage car tout le monde a besoin, à un moment donné de son existence, d’être secouru. La prédication s’est déroulée en présence du gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea et du préfet du Mfoundi, Jean-Claude Tsila. Au terme de la prière, l’imam a immolé un bélier en guise de sacrifice.