Donné le 10 juillet 2019 à Brazzaville, en prélude à la tenue du haut sommet sur le financement du VIH-Sida et de la santé, les 11 et 12 juillet, les parlements panafricain et congolais, ainsi que l’ONU sida, ont demandé aux pays du continent, aux parlements et autres partenaires de mobiliser les ressources financières nécessaires dans la lutte contre la pandémie.
L’ONU sida, le parlement panafricain et l’Organisation mondiale de la santé espèrent sur la rencontre de Brazzaville afin de se mettre d’accord sur non seulement les décisions à prendre mais surtout d’essayer de voir comment, à travers les parlementaires et les Etats, soutenir la reconstitution du Fonds mondial. Pour eux, le sommet de Brazzaville arrive au bon moment en vue d’amorcer cette dynamique, a souligné le conseiller de l’ONU sida, Béchir Ndaw.
« Il ne faut toujours pas que les financements viennent de l’extérieur », a-t-il ajouté, avançant le chiffre de quatorze milliards de dollars à mobiliser pour faire face à la lutte contre la pandémie. La présidente du comité d’organisation de ce sommet, la sénatrice Massoussa née Kombila Matéo, a vivement remercié tous les partenaires pour leur contribution à la réussite de cette rencontre de Brazzaville.
A l’occasion de ce Sommet de Haut Niveau à laquelle prenait part Hilarion Etong, Vice-président de l’Assemblée Nationale et Président du Parlement de la CEMAC, les mérites du Cameroun ont été vantés, avec les œuvres formidables de la Première Dame Chantal Biya, face à des maladies telles que le paludisme, la tuberculose, ou encore le VIH-SIDA dont les opérations se passent via les actions des Synergies Africaines.
D’ailleurs, le Député centrafricain, Président de la Commission Santé, Affaires Sociales et Travail au Parlement Panafricain, a dans son propos d’allocution, plaidé pour une nouvelle vision « Nous ne pouvons plus continuer à avoir une vision seulement verticale et isolée de la réponse au VIH. Il est indispensable aujourd’hui d’accroître les synergies avec les programmes de lutte contre la tuberculose, le paludisme, les hépatites, le cancer du col de l’utérus, les maladies non transmissibles, afin de diminuer les principales causes de maladies et de décès parmi les personnes vivant avec le VIH » a-t-il précisé.
Selon un rapport 2018 de l’ONUSIDA, le Droit à la santé fait clairement ressortir les défis futurs en matière d’efforts à réaliser pour mettre fin à l’épidémie de SIDA en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030. En outre, le parlementaire centrafricain, a ajouté entre autres de l’importance des Etats à suivre recommandations de l’ONU SIDA et de l’OMS qui ont été restructurées au sein de la Déclaration de Tunis, et optique de respect des ODD. « A cet effet La vision de l’OMS « pour un monde sans paludisme » cible l’élimination du paludisme suivie de l’éradication du paludisme dans tous les pays où la transmission du paludisme est endémique. Le renforcement d’un financement accru pour lutter contre le paludisme a entraîné des gains considérables contre l’incidence et la mortalité du paludisme. Aussi, les objectifs sur la nutrition de l’Assemblée mondiale pour la santé (AMS) à l’horizon 2025 et les objectifs de développement durable (ODD) visant à mettre fin à toutes les formes de malnutrition d’ici à 2030 exigent l’augmentation substantielle du financement des interventions destinées à améliorer la nutrition ainsi que de l’incorporation d’actions dans les secteurs clés » a-t-il ajouté devant l’assemblée.