Le patron des transports Jean-Ernest Ngalle Bibehe était sur l’axe Yaoundé-Bafoussam le 1er juin dernier, pour toucher du doigt les réalités sur les routes.
Nkometou III a été l’un des points d’arrêt de cette descente inopinée du ministre des transports. Dans le cadre d’une série de visites des installations de voyages inter-urbain démarrée la semaine dernière, et des principaux axes routiers ; Le ministre était accompagné pour la circonstance, de Méfiro Oumarou, le ministre délégué, le gouverneur du Centre Nasseri Paul Béa, et le préfet de la Lékié.
Au ministère des Transports, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe avait annoncé que « rien ne sera plus comme avant » à sa prise de fonctions en mars dernier, dans ce secteur gangréné par la corruption et les comportements dangereux sur la voie publique. Ainsi, une action est dirigée vers les principaux partenaires qui doivent accompagner le ministère des Transports.
Plusieurs interpellations et sanctions ont eu lieu sur cet axe Yaoundé-Bafoussam sous ce prisme. A l’image d’un camion transportant du sable, avec des pneus usés et mal vissés, qui à tout moment auraient pu se détacher si le véhicule était en vitesse, et causer un grave accident de la circulation. Le ministre outré va confier le cas au préfet Patrick Sinou Kamsu qui ordonnera la mise en fourrière du véhicule. Le camion sera tracté au frais du propriétaire. Une note de 500 000F sans compter les frais de fourrière, à savoir 25 000F par jour correspondant à ce type de véhicule seront imputés au chauffeur. Plus loin en effet, un chauffeur de taxi est pris en flagrant délit de surcharge. Neuf passagers étaient à bord pour cinq places assises. En plus, le taxi, autorisé à circuler seulement dans le périmètre de la ville de Yaoundé, faisait du transport clandestin dans le département de la Lékié. Il sera arrêté au poste de sécurité routière de Nkolguem. Pour d’autres usagers, des cas de non détention des pièces de véhicules, et même d’identités ont fait partie des infractions notées et sanctionnées par l’équipe conduite par le ministre.
Toutefois, des retombées positives étaient au rendez-vous, à l’alcootest pour certains conducteurs. La responsabilité de chaque chauffeur pourrait réduire les 70% d’erreur humaine et 20% de défaillance mécanique des accidents de circulation enregistrés sur les routes du pays. En agissant sur ces leviers, le ministre espère que des vies seraient sauvées et les 1 200 morts enregistrés par an selon les chiffres officiels, réduit à leur simple expression. C’est le message que le ministre des Transports a voulu passer.
Cette descende épousait les récentes descentes du ministre Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe sur le terrain, pour clôturer une tournée d’inspection et de sensibilisation engagée auprès des compagnies de transport routier et des centres de contrôle technique des véhicules de la ville de Yaoundé. United Express Voyages, Touristique Express, pour ce qui est des agences de voyage et à Satellite Ngono et Vitech, s’agissant du contrôle technique, ont fait partie de cette palette d’établissements de routes visitées.