Laure Moa Minga est celle qui a accepté venir parler de son métier de Web-comédienne. Et selon les mots du journaliste à servir “une image féminine” au débat. Un risque en plein scandale de la vidéo Porta Potty Dubaï ou l’on voit la bouche d’une influenceuse servir de toilettes à un homme à Dubaï.
Depuis le scandale de la “femme toilettes” et des révélations de prostitution à Dubaï, les influenceurs et influenceuses camerounais qui se sont rendus chez les Émirs du Golfe fuient les médias comme la peste et interviennent moins dans leurs réseaux sociaux. En somme Moa Minga, le dernier choix pour Bruno Bidjang dans ce débat, a été la bouée de sauvetage pour parler d’un phénomène qui prend chaque jour de l’ampleur au Cameroun.
Des Influenceuses sans courage !
Le phénomène est celui des producteurs de contenus digitaux devenus ambassadeurs de marques commerciales. Bruno Bidjang a fait une sortie sur le sujet sur sa page Facebook après la critique du niveau approximatif de Moa Minga dans ce débat par les téléspectateurs. “Je loue le courage de Laure Moa Minga qui accepté de venir à Club d’Élites en tant que Web comédienne alors que toutes les influenceuses ont décliné mon offre“.
Lorsqu’on voit effectivement la tromperie sur la marchandise, il nous est difficile de voir comment ces célébrités dans les réseaux sociaux pourront se montrer à travers le petit écran sans filtre et sans maquillage appropriés. Dernièrement, l’on a vu la comparaison d’images entre réalité et image vendue, de certaines de ces dames qui se disent influenceuses dans les réseaux sociaux. Une désagréable désillusion pour leurs fans et petites sœurs qui en croyaient encore.
Pour dire qu’elle sont fausses, plastifiées, illusionnistes, prestidigitatrices professionnelles qui ne vivent que de la retouche photo. Et l’on vient de découvrir en plus que leur train de vie leur vient beaucoup plus de la prostitution que des acquis de l’influence. Invitée sur le même plateau que Moa Minga, Julia Samantha Edima, Miss Cameroun en titre, n’est pas passée par quatre chemins pour affirmer que “toutes ces influenceuses sont des prostituées“. Elles qui en connaît plus d’une d’entre elles. La Miss Cameroun 2022, est allée plus loin en dénigrant le métier d’influencer né des arcanes web : « Être influenceur ce n’est pas un métier. Je trouve inconcevable que la femme se considère comme une toilette. Il faut condamner cela. Je trouve dommage qu’on attribue le terme d’influenceur à tout le monde » a-t-elle souligné.
L’admiration de Bruno Bidjang Face à Moa Minga
On comprend donc aisément pourquoi elles ne peuvent venir défendre leur « métier » sur un plateau télé, encore plus celui relevé par la présence de fortes personnalités telles que l’écrivaine à succès Calixthe Beyala, le Pr. Jean Bahebeck et l’administrateur civil Valère Bessala dont on sait la pertinence des analyses. Madame Beyala en remet même une touche lorsqu’elle qualifie leur séjour onéreux à Dubaï et leurs activités sur le Web de “blanchiment d’argent“. Une piste à suivre pour celles qui ouvrent des restaurants après chaque retour d’un séjour d’une semaine à Dubaï.
Bruno Bidjang informe sur sa page, que « Près d’une semaine à chercher une image féminine, personne n’a pris le courage de venir débattre. Laure incarne pour moi le courage, l’honnêteté et l’engagement à œuvrer pour une jeunesse camerounaise meilleure. Je l’ai appelé ce matin, et elle a accepté sans ambages à venir débattre ».
Et d’ajouter un Eurêka tardif, quoiqu’il ne soit trop tard, « Mais j’ai compris aujourd’hui que notre jeunesse préfère les intrigues, les moqueries, les critiques vides de sens et les futilités au détriment des choses importantes. Moa Minga pour moi mérite des encouragements pour son courage et pour cela elle a tout mon respect ! » souligne le professionnel de l’information.
Qu’es ce qui se cache derrière ce phénomène ?
“Dubaï Porta Potty”. Ne vous amusez pas à taper ces mots-clés sur Twitter, si vous ne voulez pas découvrir des vidéos scatophiles. Ce nom fait référence aux toilettes publiques portatives de la ville star des Emirats, et est le point de départ d’une affaire dévoilée par le blogueur Wassim TV. Il a expliqué que des milliardaires paieraient des influenceuses des milliers de dollars afin de se soulager dans leurs bouches. « Pas mal d’influenceuses que vous voyez sur les réseaux sociaux sont en effet des escortes. Elles sont payées pour passer du temps avec des milliardaires à Dubaï. Mais si elles veulent plus d’argent, elles doivent faire pas mal de choses », a expliqué le blogueur.
Parmi les nombreuses pratiques dénoncées, “on peut voir un homme qui fait caca dans la bouche d’une femme”. “Et c’est qu’en acceptant ça qu’elles peuvent se faire 20.000 dollars en une soirée », a rapporté le blogueur, ajoutant que certaines seraient payées pour “avoir des relations intimes avec les chiens et avec des chameaux aussi ». Plusieurs influenceuses africaines et européennes seraient impliquées.