Accueillis en terre camerounaise depuis juillet dernier, ils ont quitté l’aéroport international de Douala le 12 septembre 2019.
117 migrants du Togo et du Burkina Faso, avaient échoués au large du village d’Ebodje, département de l’Océan, région du Sud, le 30 juillet dernier. Ils ont pu bénéficier de l’hospitalité et l’accueil du Cameroun. Dans le cadre d’un rapatriement volontaire, 83 d’entre eux ont rejoint leurs pays le 12 septembre 2019 à bord d’un vol charter d’Air Burkina en partance de l’aéroport international de Douala. Leur rapatriement volontaire a été organisé par l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM). Constitués de 57 Togolais et 26 Burkinabé, ces rapatriés volontaires étaient dans un bateau de migrants illégaux, partis pour le Gabon. Ils ont échoués au large et les riverains d’Ebodje leur ont porté secours. Les migrants ont vécu pendant près de trois semaines de la solidarité des populations qui les ont installés dans une école et leur apportaient à manger. C’est alors que sont intervenus le ministère des Relations extérieures, les consulats des deux pays et l’OIM a été saisie pour une meilleure prise en charge. Depuis le 21 août, les migrants ont été logés et nourris, ont reçu une assistance médicale à Kribi. Ces rapatriés volontaires, des jeunes pour la plupart ont quitté l’aéroport international de Douala soulagés d’avoir reçu un tel accueil au Cameroun. Un dispositif de pointe a été mis en place pour leur départ. Les rapatriés volontaires ont embarqué pour leurs pays respectifs sous la coordination du chef de mission OIM Cameroun, Dr Boubacar Seybou, de l’envoyé de l’ambassade du Burkina Faso au Gabon, Talade Jacques Darankoum, des consuls burkinabé et togolais au Cameroun et surtout des responsables du MINREX et des autorités camerounaises qui ont œuvré pour faciliter la partie administrative du rapatriement.