Pour l’année scolaire 2020/2021, les activités de lutte contre la corruption, sous l’impulsion de Laurent Serge Etoundi Ngoa, le ministre de l’Education de Base (Minedub), en partenariat avec la Commission nationale anti-corruption (Conac), ont été sanctionnées par plusieurs décisions portant aussi bien sur la prévention que sur la répression. Concernant la prévention, le Minedub, a organisé des ateliers sur les initiatives à résultats rapides. Ainsi sur 16 404 directeurs d’écoles primaires publiques ciblés, 78,56% soit 12 887 ont régulièrement pris part aux ateliers. La brigade de lutte contre la corruption, logée dans les services de l’Inspection générale des services, a relevé un taux de perception des frais illicites à l’occasion de la rentrée scolaire 2020/2021 élevé à 0,038%. Sur les 12 887 directeurs évalués, 5 ont affiché des défaillances. Coupables d’extorsion de fonds aux parents d’élèves, des mesures appropriées ont prises à leur encontre au titre de sanctions.
Au cours de l’année scolaire qui tire à sa fin, le Minedub a été saisi de plusieurs cas de dénonciation d’actes de corruption. Pour la période de septembre 2020 à mai 2021, 64 affaires ont fait l’objet d’une investigation et 24 sont avérées, soit un taux de 37,50%. Par exemple, les allégations de dénonciation des parents d’élèves de l’Ecole publique de Biaberebe contre le directeur de l’école pour ingérence et distraction des fonds, dans l’arrondissement de Bafia, département du Mbam et Inoubou, ont été avérées. Vraies également, les allégations sur l’affaire du présumé viol de l’élève Mbous Moïse du CP de l’Ecole publique des Sources groupe 4 par Mbassi Hervé, dans le deuxième arrondissement de Yaoundé, département du Mfoundi. Pour ces cas, comme pour les 22 autres, Laurent Serge Etoundi Ngoa a pris des sanctions appropriées pour permettre un retour à l’orthodoxie. Par contre, les plaintes contre les directeurs d’Ecoles publiques groupes 1 et 2 de la ville de Tibati, département du Djérem, région de l’Adamaoua, pour immixtion dans la gestion des fonds d’APEE sont restées infondées. Dans sa soif de transparence, le Minedub a également veillé sur la bonne gestion des frais d’examen et concours pour la session 2021.
Les frais générés par les inscriptions aux examens et concours officiels se chiffrent à 1,3 milliards de F, pour un effectif recensé de 519 781 candidats, soit 317 260 pour le Certificat d’études primaires (CEP), 110 585 pour le First school leaving certificate (FSLC), et 91 936 pour le Common entrance examination. Pour atteindre ce résultat, le Minedub a détaillé les modalités de collecte, de conservation et de gestion des frais d’inscription aux examens et concours de la session 2021, dans sa lettre circulaire du 23 novembre 2020. Dans la perspective de garantir une éducation de qualité à tous les enfants du Cameroun, et assurer l’effectivité de la gratuité de l’école publique, conformément aux prescriptions du président Paul Biya, le Minedub veille sur la disponibilité du paquet minimum en quantité et en qualité avant chaque rentrée scolaire. La fourniture de cet important matériel pour le démarrage de l’année scolaire a connu une impulsion nouvelle, en septembre 2020, avec l’application effective des principes de transfert des compétences prescrits dans le cadre de la décentralisation. Autre innovation, et des moindres, Laurent Serge Etoundi Ngoa a procédé, au terme d’une collaboration avec de partenaires, procédé à la distribution de manuels scolaires à 13 000 écoles publiques. A travers cette lumineuse initiative, il se rapproche de la réalisation du rêve du président Paul Biya : « un élève, un livre ».