Sale temps pour les terroristes violeurs, assassins, égorgeurs et éventreurs dans la région Sud-Ouest. En exécution d’une mission savamment planifiée par les Forces de défense et de sécurité travaillant en synergie sous la coordination du commandement de la 2e Région militaire interarmées, les éléments du Bataillon d’intervention rapide (BIR) ont mené un raid, le 13 octobre, sur un camp de terroristes assassins se réclamant de l’appellation « Gorillas Fighters ». Ce camp retranché et fortifié dans une zone dansement boisée de Bessali était un véritable refuge de terroristes shootés aux stupéfiants et ayant une croyance hallucinante aux gris-gris locaux communément appelés « Odeshi ».
Il a fallu deux jours pour traquer et neutraliser la terreur de Wabane. Le pseudo général « Ayekeh » alias « Man pass GUN », « Chief of Forest » est tombé à la suite d’une opération spéciale particulièrement intense, rendue par une brillante collaboration des populations meurtries par les atrocités de cet ancien bras droit du tristement célèbre Field Marshall, commandant du groupe « Red dragons ». Un désaccord entre les deux larrons, a poussé Ayekeh à se désolidariser de son mentor, pour créer son propre camp à Bessali dans l’arrondissement de Wabane. Le bilan provisoire de l’opération du 13 octobre est lourd côté terroristes.
Le pseudo général « Ayekeh » alias « Man pass GUN », « Chief of Forest » mis hors d’état de nuire. Son arme de type Kalachnikov avec 22 boîtes chargeurs garnies récupérée, ainsi que son fusil à pompe particulièrement affectionné dans les assassinats qu’il prenait le soin de mettre en scène. Une quinzaine de terroristes neutralisés et emportés par un cours d’eau en grande crue à l’arrière du camp, et plusieurs blessés en fuite. Des dizaines d’effets militaires (rangers, gilets pare-balles, etc.) saisis. Deux téléphones satellitaires dont l’origine reste à déterminer récupérés. Huit caisses de munitions de guerre de divers calibres saisies. Douze grenades offensives sécurisées. Il est important de préciser que : un soldat a été blessé à la série d’explosions de grenades lancées sur les Forces de défense pour freiner leur assaut sur le camp. Dix otages ont été libérés dont trois jeunes filles utilisées comme esclaves sexuelles par ces terroristes.
Débarrassé des terroristes, un nouveau jour se lève sur le département du Lebialem. L’espoir d’y revivre en paix renaît et sonne comme un tam-tam rassembleur pour de nombreux et valeureux filles et fils partis au loin, dès les premiers crépitements des armes. C’est aussi un ouf de soulagement pour ces femmes et hommes qui, accommodés de force au spectre de la terreur, languissaient de voir ce jour. Grâce à leur courage, grâce à la détermination des Forces de défense et de sécurité, un nouveau pas vient d’être franchi dans l’opération de nettoyage des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le président Paul Biya, lui, conserve les deux options sur la table : les centres de désarmement, démobilisation et réinsertion, pour ceux qui saisissent l’offre de paix ; et la riposte sans faiblesse des Forces de défense contre ceux qui continuent dans une aventure sans lendemain, donc suicidaire.