L’ancienne Honoraire de l’église Évangélique du Cameroun, née en 1936 et rappelée à céleste félicité le 15 avril 2020, a été inhumée le 25 avril dernier.
« l’Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien ». Nul doute que cette ferme assurance du psalmiste David, était le partage de Madame veuve Ayolo Jacqueline au moment où la terre de Messok Meyetsang, arrondissement de Meyomessala, département du Dja-et-Lobo, se retournait sur elle. Derrière elle, filles et fils longtemps abreuvés de ses précieux enseignements, s’appuient sur une autre conviction exprimée par le même psalmiste : « Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Eternel jusqu’à la fin de mes jours ».
Inconsolables, les nombreux petits-fils ont repris en chœur : « Mamita, grande dame, va et repose en paix ». Également éplorés, amis et connaissances venus rendre hommage dans le strict respect des mesures barrières, prescrites dans la lutte contre le coronavirus, ont apporté du réconfort à la famille éprouvée.
L’hommage du couple présidentiel
Au rang des hommages à l’illustre disparue, le couple présidentiel a salué la mémoire de Madame veuve Ayolo Jacqueline. En bonne place, la gerbe de fleurs envoyée par Paul et Chantal Biya portant l’inscription : « Monsieur le président de la République et Madame Biya ». Vibrant hommage du couple présidentiel à cette dame qui a marqué son passage terrestre d’une empreinte indélébile. Elle laisse, à la nation camerounaise, d’illustres fils, hauts commis de l’Etat, dont Samuel Mvondo Ayolo, directeur du cabinet civil de la présidence de la République.