Des célébrités rejoignent massivement la campagne « OpenSchoolsNow » pour encourager le retour à l’école dans ces deux régions en cette rentrée scolaire.
« OpenSchoolsNow » en français « Ouvrez les écoles maintenant » est une campagne lancée le 29 août 2019 sur les réseaux sociaux. Depuis lors le mouvement a pris de l’ampleur, c’est ainsi que de nombreux acteurs sociaux ont rejoint la campagne pour que tous les enfants regagnent le chemin de l’école partout au Cameroun et surtout dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ces dernières font face à des attaques terroristes qui menacent le droit à l’éducation des jeunes. Cet élan spécial en faveur de l’école dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest a suscité une forte adhésion des camerounais de toutes les souches. D’abord celle du gouvernement, avec le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, associé à de nombreux ministres. Celui de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, son collègue de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba, ou celui de la Santé publique, Manaouda Malachie. Les anonymes ne sont pas en reste. Côté célébrités on compte des journalistes, comme Charles Ndongo, le directeur général de la CRTV, ou Sylvain Tah, le président du Collectif des journalistes d’investigation du Cameroun, la liste est longue. Aussi, des joueuses de l’équipe nationale féminine de football, se sont jointes au mouvement. Gabrielle Aboudi Onguene, Nchout Ajara, Estelle Johnson, Raïssa Feudjio entre autres. Tous azimuts, ils ont choisi faire passer le message en brandissant tous la pancarte sur laquelle sur laquelle il est inscrit: « OpenSchoolsNow ». De nombreuses stars de la musique ont également prêté leur image à la cause. Ange Ebogo Emérant, K-Tino, Amah Pierrot, Koppo et bien d’autres. Au-delà du slogan, parents, élèves et autres acteurs du système éducatif ont été sensibilisés lors de cette campagne. Message particulier aux fouteurs de troubles. Il leur est demandé de donner la possibilité aux jeunes de reprendre librement le chemin de l’école, dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le droit à l’éducation est un droit fondamental, alors pas question d’en priver les jeunes de ces régions.