À l’heure actuelle le gouvernement travaille sur comment encadrer les filles pour un futur où elles seront davantage épanouies, mais jusque là, nombre d’entre elles ont pris le chemin d’écarts en tout genre.
Avec l’évolution de la société et la modernisation qui s’enracine chaque jour dans les mœurs, il est devenu quasiment rare de parcourir les rues des grandes villes sans tomber sur des filles, dont seul le vestimentaire laisse sans voix. Les efforts conjoints de toutes les parties prenantes sont axés sur l’autonomisation et l’éducation des filles dans la société. Une bataille dont les résultats sont loin d’être atteints.
De nos jours la fille est vue sous plusieurs angles : bons et mauvais. Certes il existe encore des jeunes femmes portées sur des choses qui contribuent à leur développement malgré le peu de moyens mis à leur disposition. Mais une grande partie a fait table rase de tout ce qui est positif en terme de mœurs, n’en déplaise à leur entourage. Entre alcool, sexualité précoce, drogues et indécence tant sur le plan vestimentaire que sur le plan comportemental, il y a de quoi donner l’alerte à la déviance chez les jeunes filles aujourd’hui. Elles disent au diable à quiconque voudrait les ramener sur le « droit chemin» et misent sur tout sauf l’éthique pourvu d’être une « fille de l’heure ». Elles assument fièrement l’étiquette de « panthère ». Pour cette catégorie de filles, tous les moyens sont bons pour être « la bombe ».
Au lycée elles se pavanent dans les couloirs pendant les cours, ou mieux, elles sèchent pour se rendre dans des débits de boissons, parfois en tenue de classe. Quand elles sont à l’université elles se livrent au plus offrant quitte à avoir l’âge de son géniteur. Quand les filles de « l’heure » se retrouvent, tout est rassemblé pour choquer. Publiquement, d’aucunes vantent leurs ébats avec leurs « pigeons » qu’elles ne manquent pas de charrier s’ils ne sont pas à la hauteur, d’autres se félicitent d’avoir obtenu une grosse somme d’argent de l’un d’eux qu’elle a pris le temps de bien « plumer ». Ceux qui osent attirer l’attention de cette catégorie de filles sur ces comportements déviants reçoivent des insultes avec une agressivité à la hauteur du mépris qu’elles ont vis-à-vis des autres. La liste de leurs égarements est longue et le constat est fait par plusieurs.
Les valeurs morales et éthiques des jeunes filles se détériorent. La question a été portée sur la table des discussions 11 octobre 2019, lors de la journée internationale de la fille dont le fil conducteur « Investir dans l’éducation des filles pour une émergence équitable et durable», donne de quoi se remuer les méninges. À l’issue de cette commémoration au sein du ministère de la promotion de la femme et de la famille, des décisions fortes sont attendues pour remédier aux freins à l’épanouissement correct de la fille camerounaise dans l’ère actuelle.