Les ressortissants de ce département se sont regroupés le 16 décembre en la Basilique de Mvolyé en présence du représentant du chef de l’Etat, Ferdinand Ngoh Ngoh.
Le Mfoundi a appelé au Seigneur au lendemain de la prestation de serment du président de la République, Paul Biya. Au cours de cette messe pontificale d’action de grâce hier en la Basilique Marie Reine des Apôtres de Mvolyé à Yaoundé. Une célébration eucharistique organisée par l’Association fraternelle pour l’entraide et la solidarité des élites du Mfoundi (ASFESEM), et présidée par Mgr Jean Mbarga, archevêque métropolitain de Yaoundé, en présence d’autres notabilités et chefs de communautés vivant dans ce département. Le chef de l’Etat y a été représenté par le ministre secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.
A l’entame du culte, le président général de l’ASFESEM, André Mama Fouda a ouvert les articulations. Selon le ministre de la santé, le Mfoundi qui abrite le siège des institutions républicaines, est le premier socle du président Paul Biya. « Il est donc normal que ce département inspire la sérénité, l’harmonie et le vivre-ensemble », a souligné André Mama Fouda. C’est donc pour appeler au pouvoir, à la sagesse et une inspiration divine, que les voix des populations du Mfoundi se sont élevées vers le ciel, afin que le Seigneur comble le chef de l’Etat de ses grâces. « Notre vœu est que le Seigneur continue de soutenir le chef de l’Etat, afin qu’il prenne toujours de sages décisions pour notre pays », a conclu le président général de l’ASFESEM.
Pendant cette grande célébration fraternelle, Mgr Jean Mbarga, sans son homélie, a magnifié « l’expression de l’amour pour le pays, de la loyauté vis-à-vis de celui qui incarne des institutions de la République. » En confiant à Dieu l’avenir du Cameroun, le septennat qui s’ouvre et le président Paul Biya, l’archevêque voit en cet acte « l’éveil d’une conscience nationale, d’un patriotisme ardent. » Dans ce contexte, le prélat a délivré le message général de la solidarité, de la consolidation du vivre-ensemble, pour un Cameroun uni et multiculturel.