L’institution a tenu récemment à Yaoundé des travaux de recyclage de ses techniciens de laboratoire venus de tout le pays.
Au total 46 techniciens de laboratoire ont bénéficié d’une remise à niveau au Centre international de référence Chantal Biya (CIRCB) du 18 au 20 avril. Chacun d’eux a soulevé au moins une difficulté rencontrée lors du traitement des prélèvements, ce qui conduit très souvent à des résultats erronés de tests de VIH.
Cette formation a permis aux techniciens d’apprendre plusieurs astuces pour la maintenance de leurs appareils.
Le Centre International de Référence Chantal Biya a initié cette rencontre de deux jours autour de la formation pratique des techniciens de chaque région sur la qualité au laboratoire. Cet atelier s’est tenu dans le cadre du Programme national d’évaluation externe de la qualité de la numération des lymphocytes T CD4 en partenariat avec QASI, une structure canadienne spécialisée dans ce domaine. A l’entame des travaux, le Dr Godwin Nchinda, directeur adjoint du CIRCB, a indiqué que cette formation c’est surtout pour les patients. « La qualité des résultats détermine la prise en charge du malade » a-t-il affirmé. « Vous devez toujours donner le meilleur de vous malgré le peu de matériels de travail dont vous disposez. Il faut qu’on détienne les mêmes résultats partout avec le même échantillon », a-t-il ajouté.
Le Dr Bertrand Sagnia, coordonnateur dudit Programme a rappelé que la mauvaise qualité des résultats est plus dangereuse pour le patient. Parce qu’un bilan trouble expose le malade à une prescription approximative des médicaments.
A la fin des assises, les réflexions se sont portées sur la mise en place d’un réseau regroupant les représentants des différentes maisons de fabrication des appareils et les techniciens de différents sites qui effectuent ce type d’examens.
Avec pour finalité l’amélioration de la qualité. « C’est pour éviter que les techniciens s’endorment sur leurs lauriers, pensant qu’ils sont des experts, pourtant il faut rester en éveil, en renforçant leurs capacités tous les deux ans en matière d’analyses des résultats », a indiqué le coordonnateur.
Cette formation est venue renforcer l’autonomie du Cameroun, en ce qui concerne la fabrication de ses échantillons d’analyse.