Les travaux du 1er Forum africain de la sécurité routière, auquel ont pris part un parterre d’Etats, a vu la participation gagnante de Yaoundé du 12 au 14 Novembre dernier.
Pour la circonstance, plusieurs ministres, de hauts responsables, de représentants d’institutions continentales et internationales, d’organismes gouvernementaux et de la société civile, ainsi que des experts et des acteurs concernés, venus de 70 pays, dont 45 du continent africain, ont convergé à Marrakech, pour ces pourparlers de trois jours.
Placé sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ce Forum continental, initié par le ministère de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, le Comité national de prévention des accidents de la circulation, et le Programme de Politiques de Transport en Afrique, sous le thème « Sécurité routière en Afrique, facteur de développement durable », a été marqué notamment, par l’annonce de la création de l’Observatoire Africain de la Sécurité routière, dont la présidence a été confiée au Maroc.
Le Cameroun était représenté à ces échanges de hautes factures, par le Ministre en charge des Transports, JEAN ERNEST MASSENA NGALLE BIBEHE, qui a délivré un message fort lors de l’oral du mardi 13 novembre 2018. Dans son plaidoyer, le Ministre camerounais, souligne l’urgence des méthodes modernes et durables, afin de barrer la voie aux fléaux sociaux, qui mettent en danger la sécurité routière en Afrique. Afin de mieux approfondir les échanges, les homologues ABDELKADER AMARA, Ministre marocain de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, et ERNEST NGALLE BIBEHE, se sont entretenus, sur la nécessité de coopérer pour des actions durables. Par ailleurs, DIVINE NKENDONG MBAMOME, Directeur du Transport Terrestre au Ministère des Transports, donnera du ton la journée du jeudi 14 novembre, dans le sillage de la présentation des enjeux de la sécurité routière dans le continent, et de poursuivre sur la nécessité de se doter de stratégies nationales de sécurité routière et de mobiliser les moyens aussi bien humains que matériels pour les mettre en œuvre.
En outre, la Déclaration de Marrakech ayant sanctionné les travaux de ce conclave continental, le secrétaire permanent du Comité national de prévention des accidents de la circulation, Benacer Boulaajoul a indiqué que ladite Déclaration a mis l’accent sur la gestion et le management de la sécurité routière sur le plan institutionnel dans la mesure où les ministres ayant participé à ce forum ont insisté sur l’importance de placer la sécurité routière sur l’Agenda des gouvernements. Cette déclaration a également insisté sur l’importance de la création d’agences nationales de sécurité routière pour mieux répondre à cette question et sur le fait que ces agences soient les responsables de sa gestion au niveau national, alors que sur le plan législatif. La modernisation de l’arsenal juridique concernant les différents aspects de la sécurité routière, a également été abordée. En effet, ce sommet a été aussi marqué par l’organisation du premier Festival Africain de la sécurité routière, Pour ce qui est de la sécurité routière en milieu urbain, les participants ont recommandé que cette thématique doit être prise en considération au niveau du management et de l’aménagement du territoire, outre les spécificités des différentes catégories des usagers de la route, comme c’est le cas au Cameroun, via la construction de nouvelles infrastructures de mobilité urbaine, impulsées par le Chef de l’Etat S.E Paul Biya.