Les responsables de la protection civile ont suivi un atelier du 14 au 20 juillet 2019, sur l’utilisation des données spatiales, assises ouvertes par le Ministre de l’administration territoriale Atanga Nji Paul.
L’équipe d’ONU-SPIDER conduite par Juan Carlos était au Cameroun durant 5 jours à l’effet de former et d’évaluer le dispositif national de collecte et d’exploitation des données sur les risques et les catastrophes. Au Cameroun, les unités comme le Centre national d’opérations d’urgence sont en avant-garde de l’utilisation des systèmes logistiques de communication permettant d’analyser en urgence, les drames et es urgences et les informations fiables. Il faut rendre les utilisateurs de ces centres, plus performants en leur donnant des outils pour une meilleure appropriation du climat et des images satellitaires. Le MINAT a tenu à remercier l’équipe qui s’est déplacé pour la troisième fois, pour former le personnel de la direction et de la protection civile et d’autres administrations dans la gestion et la prévention des crises. Le Minat a recommandé aux administrations camerounaises de collaborer avec les experts de l’UN SPIDER qui dit-on ont une longue expérience en matière de gestion des catastrophes naturelles.
En rappel, le Cameroun s’est doté de centres d’urgence afin de gérer des situations de crise ou faire face aux catastrophes naturelles, avec l’aide du programme ONU-SPIDER. « Ce sont des structures qui sont très jolies qui sont bien équipées mais qui ne sont pas encore utilisées parce qu’il y a des procédures administratives pour les marchés« , explique Mariatou Yap, directrice de la protection civile lors de la séance d’imprégnation le 23 juillet 2019 à Yaoundé. Parmi les défis à relever en matière de gestion des catastrophes au Cameroun, la mise en fonction effective du centre national d’opérations d’urgences est centrale. Fruit de la coopération sino-camerounaise, ce centre est situé dans le 4ème arrondissement de la capitale.
A ce jour, toutes les 10 régions du pays ont été dotées de centres d’opérations d’urgences. Cependant, en cas de catastrophes graves, il arrive parfois que le réseau de télécommunications ou encore d’électricité soit complètement ou partiellement endommagé. Il faut alors faire usage des images satellitaires. Depuis 2009, le gouvernement a entrepris de former ses experts pour relever ce défi. Le programme des Nations unies pour l’Exploitation de l’Information d’Origine Spatiale aux fins de Gestion des Catastrophes et des Interventions d’Urgence est donc à nos côtés.