Le directeur général de la Cameroon Water utilities corporation brise l’omerta, et met en déroute l’ubuesque campagne de dénigrement ayant répandu la rumeur d’un risque de contamination au COVID-19 suite à la consommation de l’eau produite par cette entreprise citoyenne.
Confrontée à la crise inédite de par son ampleur et sa nature, la Cameroon Water utilities corporation (CAMWATER) a su faire preuve, depuis la confirmation du premier cas au Cameroun, d’une remarquable capacité de résilience suite à la mise en place d’un plan de riposte contre le COVID-19, élaboré par le président Paul Biya.
Le maintien de la fourniture d’une eau de qualité potable est stratégique durant toute situation de pandémie virale telle que celle que connaît actuellement, avec le COVID-19, le Cameroun, et le reste du monde. Comme le souligne l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un accès à une eau salubre, tout au long de l’épidémie de COVID-19, est essentiel. L’eau est en effet une alliée face au virus, la première mesure sanitaire de prévention étant de se laver régulièrement les mains. Les consignes générales données par l’OMS pour l’exploitation des services de production d’eau potable restent valables en période de pandémie virale. L’OMS considère ainsi que les mesures socles génériques sont suffisantes et ne recommande l’application d’aucune mesure supplémentaire.
L’OMS a par ailleurs confirmé qu’il n’y a, à l’heure actuelle, selon les connaissances scientifiques et épidémiologiques, aucun cas de contamination en lien avec l’eau potable. Les procédés conventionnels de désinfection en place sur les usines de potabilisation (chlore, UV, ozone) permettent ainsi d’éliminer le virus COVID-19, tout comme les autres virus.
La CAMWATER répond au challenge
Avant toute situation de crise, il y a un besoin fondamental de préparation. La crise actuelle impose aux opérateurs d’eau et d’assainissement des mesures nouvelles en termes de moyens matériels ; d’outils techniques et technologiques permettant de travailler à distance ; de procédures opérationnelles.
Le management clairvoyant mis en place par Gervais Bolenga à la CAMWATER, a permis à cette entreprise citoyenne de production et de distribution de l’eau potable au Cameroun, d’avoir une longueur d’avance. La CAMWATER a mis en marche une approche globale de gestion des risques appliquée à la chaîne d’approvisionnement de l’eau et de l’assainissement. Dans cette logique, l’entreprise citoyenne s’impose un ensemble de procédures documentées servant de guide pour répondre, rétablir, reprendre et retrouver un niveau de fonctionnement prédéfini à la suite de perturbation, en recherchant notamment une mise en conformité avec les standards internationaux.
Résultat au robinet
Les Camerounais ont droit à une eau coulante et potable conforme à plus d’un usage : individuel, collectif, industriel ou agricole. Lesquels relèvent de trois catégories :
- les usages nobles, pour lesquels il est exigé une qualité alimentaire de l’eau : boisson, préparation d’aliments, soins corporels, le lavage du linge et de la vaisselle ;
- les usages spécifiques, pour lesquels une qualité minimale de l’eau peut être requise : la baignade, certains usages médicaux tels que la dialyse rénale, certains usages industriels et agricole ;
- d’autres utilisations n’appartenant à aucune de ces catégories, lavage de voiries, production d’énergie hydraulique…
La vision avant-gardiste implémentée à la CAMWATER est, dans les temps incertains actuels, plus qu’utile et nécessaire au gestionnaire de crise afin de lui permettre de penser différemment et avec un temps d’avance sur la survenance possible de problèmes susceptibles de créer « des crises dans la crise ». En particulier, dans cette logique, la crise COVID-19 aura montré le besoin fondamental de bien connaître, avec un niveau d’exigence et de détail inégalé, les besoins des centres hospitaliers civils et militaires en eau, et de redoubler de vigilance pour veiller à ce que ces établissements, qui représentent la ligne de front du combat contre le virus, n’aient aucun problème de continuité de service en raison d’un manque d’eau.
Gervais Bolenga, directeur général de la CAMWATER
« L’eau distillée par nos soins est aux normes de l’OMS qui prescrit, en période de pandémie ou d’épidémie, de maintenir un chlore de 0,5 mg dans l’eau. Les traitements de potabilisation habituels sont suivis et effectués dans les règles de l’art. Nos sites de traitement sont sécurisés par des équipes de la gendarmerie nationale.
Depuis l’entrée en vigueur du plan de riposte mis en place par le président de la République, nous avons mis en marche l’approche globale de gestion des risques pour barrer définitivement la route au COVID-19. La protection s’étend des bureaux aux différents sites de distribution.
Nous invitons les Camerounais à ne pas céder à la campagne de dénigrement, de consommer l’eau de la CAMWATER, et l’utiliser pour se laver les mains car elle répond aux normes de l’OMS. »