Pour cette édition, Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè, le promoteur de la « Fondation la main tendue », et son équipe étaient guidés par un seul idéal. « Nos critères de sélection et de distinction pour cette édition de l’excellence scolaire convoquent uniquement les meilleurs des examens officiels de l’enseignement général et technique : le certificat d’études primaires, le first school living certificate, le brevet d’études du premier cycle, le GCE ordinary level, le probatoire, le brevet professionnel, le GCE advanced level et le baccalauréat », a confié le promoteur, par ailleurs ministre des Transports. A l’esplanade de la préfecture d’Edéa, les meilleurs élèves de la Sanaga-Maritime, département abritant ressortissants de toutes les régions du Cameroun, ont été primés afin de stimuler l’émulation et relever leur niveau d’études, d’une part, et constituer un portefeuille d’élèves à accompagner jusqu’à la fin de leur cursus universitaire et apporter un appui aux orphelinats reconnus par les autorités compétentes, d’autre part.
Tchouala Dongmo Stayel, reçu au baccalauréat A4 ESP, avec une moyenne de 12,35 ; Ndebi Yvan Lionel, admis au baccalauréat C, avec une moyenne de 16,09 ; Tene Fogan Zacharie Igor, lauréat du baccalauréat c, avec une moyenne de 16 ; Nkoyok Gustave Rony, ayant décroché le baccalauréat BF4, avec une moyenne de 14,26 ; et Nyebha Louise Belinga, reçu au baccalauréat D, avec une moyenne de 12,5 seront accompagnés jusqu’à la fin de leurs études universitaires par la « Fondation la main tendue ». La deuxième édition du vivre-ensemble dans la communauté éducative de la Sanaga-Maritime s’est célébrée dans un contexte de deuil national en hommage aux élèves lâchement assassinés à Kumba, le 24 octobre, par des bandes armées sécessionnistes. En mémoire de ces enfants, morts dans une école, la cérémonie d’Edéa a commencé par une prière œcuménique.
« Ceux qui souhaitent devenir qui, médecin, qui, ingénieur ou enseignant, qui, préfet ou gouverneur et pourquoi pas ministre, le deviendront », a promis le promoteur de la fondation, qui, en cultivant ainsi le vivre-ensemble inocule les valeurs de communauté de destins aux enfants des populations vivant dans ce département. « Que ce soit la COVID-19, que ce soit les mauvaises nouvelles de Kumba, que rien ne vous ébranle », a lancé Jean Ernest Ngallè Bibéhè.
La présidente exécutive de la fondation, a tendu la main à 86 pensionnaires de 6 orphelinats, recensés par les autorités compétentes, en les équipant de kits scolaires et denrées alimentaires. Pour Madame Lydienne Ngallè Bibéhè, ce geste participe de la traduction de la vision de la fondation en véritables actions permettant de réduire la pauvreté et relever le défi du développement socio-économique de la Sanaga-Maritime.
Réactions
Madame Lydienne Ngallè Bibéhè, présidente exécutive de la Fondation la main tendue
« Pour la deuxième édition, nous avons pris l’engagement d’accompagner les meilleurs au niveau départemental, qui deviendront les filleuls de la Fondation la main tendue. Le promoteur de la fondation accompagnera également les meilleurs dans chacun des 11 arrondissements de la Sanaga-Maritime. L’idée est donc clairement de les accompagner jusqu’à leur insertion professionnelle, après leur cursus universitaire. En primant tous les élèves méritants, quelle que soit leur appartenance sociologique, M. Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè est incontestablement le chantre du vivre ensemble dans le département de la Sanaga-Maritime. L’innovation cette année est aussi l’ouverture des primes aux élèves du sous-système anglophone. Nous n’avons apporté un appui en kits scolaires et denrées alimentaires, indépendamment de leurs performances antérieures, à ceux des enfants qui vivent dans des orphelinats »
Ngo Ndjeyeha Eunice Maryline, lauréate du CEP
« Je dis merci au Seigneur pour sa grâce, merci à mon maître, et à ma famille pour le soutien dans mes études. Je dis surtout merci à Jean Ernest Ngallè Bibéhè, le ministre des Transports, à qui je demande de continuer de nous aider »