Les nouveaux responsables de l’Ecole ont été installés le 18 décembre à Yaoundé par le ministre de la fonction publique.
Tout s’est déroulé dans le grand amphi Jacques Menier de l’Ecole nationale d’Administration de Magistrature (ENAM) plusieurs personnes ont rempli l’espace pour acclamer Bertrand Pierre Soumbou Angoula et Harouna. Ils ont été nommés par le chef de l’Etat le 14décembre 2018 aux postes de directeur général et de directeur général adjoint. La cérémonie a été présidée par le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (MINFOPRA), Joseph Le accompagné du ministre des finances, Louis Paul Motaze. Au cours des festivités, le public a salué l’acte de confiance en faveur de la jeunesse camerounaise. Bertrand Pierre Soumbou Angoula, 32 ans, magistrat de Ier grade à la Chambre des Comptes de la Cour suprême jusqu’à sa nomination et son adjoint Harouna, la quarantaine à peine entamée, chargé d’études assistant au ministère des Marchés publics, ont le profil qu’il faut. Le ministre Joseph Le dans son discours de circonstance leur a proposé une ligne à suivre pour relever les défis qu’ils vont affronter dans l’exercice de leurs fonctions. « Je vous mets en garde contre toute forme de clientélisme et de trafic d’influence auxquels vous serez probablement exposés. Les DG de l’ENAM sont extrêmement courtisés. Mais sachez résister! », a prévenu le MINFOPRA. En tant que jeunes, les promus ont l’avantage de disposer d’un regard neuf, de l’audace, de la fougue et de la détermination. Pour cela, la tutelle technique qu’est le MINFOPRA leur a instruit de ne jamais sacrifier l’intérêt général pour ne pas faillir à leur devoir. Ceci parce que L’ENAM doit demeurer une école prestigieuse et respectée. « Vous que personne n’attendait, et sur qui personne n’aurait misé, faites de cette virginité un atout et un gage de votre liberté. Votre premier défi est de redorer le blason de cette institution de renom quelque peu terni par des tumultes ces dernières années », a prescrit le ministre Joseph Le. En ce qui concerne l’ambiance de travail avec les collaborateurs, il leur a été demandé de rassembler, d’apaiser, de rassurer, de motiver et de récompensèrent le cas échéant de sanctionner afin que le personnel produise le meilleur de lui-même. « Soyez à l’écoute, sans pour autant vous laisser embrigader par des esprits chagrins ou des factions égoïstes assoiffées de privilèges exclusifs », a conclu le MINFOPRA.