Depuis le 11 janvier la seconde vague de stagiaires de l’établissement est opérationnelle.
Pendant 45 jours le Centre d’instruction des forces armées nationales de Ngaoundéré (CIFAN) a hébergé, 412 stagiaires dont 262 hommes et 150 femmes de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM). C’était dans le cadre du stage de préparation militaire supérieure (PMS). Le 11 janvier 2019, la cérémonie de sortie était présidée par le général de division Philippe Mpay, commandant des écoles et centres d’instruction interarmées. Il était accompagné par le gouverneur de la région de l’Adamaoua, Kildadi Taguiéké Boukar et le directeur général de l’ENAM. Pierre Bertrand Soumbou Angoula, avec à ses côtés le directeur général adjoint, Harouna, effectuait ainsi sa première sortie officielle depuis sa nomination intervenue le 14 décembre 2018.
Le bilan du stage a été fait par le lieutenant-colonel Aziz Njoya Yacouba, commandant du CIFAN de Ngaoundéré. « Ce stage de préparation militaire supérieure 2018 a pris son envol le 28 novembre 2018 pour une durée de six semaines effectives de cours intensifs. Quinze matières ont été retenues et chaque enseignement théorique complété par une application pratique sur le terrain », a souligné dans son discours, le commandant du CIFAN. « Le stage se termine avec un taux de réussite de 98,31% et 1,69% d’échec. 405 stagiaires ont eu une moyenne supérieure ou égale à 12 sur 20 et sept n’ont pas pu satisfaire aux conditions d’obtention du diplôme », a-t-il poursuivi. Durant leur stage au CIFAN de Ngaoundéré dans le domaine de la formation générale, les pensionnaires de l’ENAM ont été sensibilisés aux problèmes de défense nationale et de sécurité dans le cadre de leur formation d’administrateur. Ils ont obtenus des connaissances techniques et tactiques contribuant à leur permettre de s’imprégner du métier militaire. Ils ont également acquis des qualités telles que l’exemplarité dans le comportement, la tenue, l’obligation de réserve, l’obéissance absolue aux lois, aux règlements, aux institutions et à ceux qui les incarnent. S’ajoutent à cette formation générale, la discipline, la responsabilité, la présence effective, la formation civique et morale. Une formation qui s’est révélée difficile pour plusieurs mais qui s’avère incontournable pour l’obtention de cadres administratifs exemplaires pour le Cameroun.