Le Ministre Issa Tchiroma invite par ailleurs, les utilisateurs de la main-d’œuvre temporaire à ne recourir qu’à ces entreprises-là. À travers cette sortie, il apparaît clairement que le ministre Tchiroma veut couper l’herbe sous les pieds des opérateurs clandestins, qui continuent à exercer cette activité sans agrément, malgré les mises en garde récurrentes des autorités.
En 2021, par exemple, le ministère de l’Emploi avait identifié dans ce secteur d’activités 86 entreprises de travail temporaire et offices de placement des travailleurs, qui ne disposaient plus d’agréments valides, ou alors dont les agréments avaient été suspendus.
Il y’a exactement deux ans, ce sont près de 200 entreprises de travail temporaire et offices privés de placement de travailleurs qui détenaient un agrément en cours de validité. Et à ce titre, étaient les seuls autorisés à mettre à disposition du personnel temporaire Ou à placer des travailleurs au titre de l’année 2021. Dans un communiqué du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop), Issa Tchiroma Bakary, toutes les informations y relatives sont contenues dans un tableau qui précise le nom de chaque établissement.
La note destinée au public en général, aux entreprises publiques, parapubliques et privées en particulier, notamment celles utilisatrices de la main d’œuvre, indiquait préalablement que 161 entreprises de travail temporaire et 37 offices privés de placement des travailleurs exercent légalement cette activité. La note précisait alors également la date d’expiration de l’agrément pour chaque établissement. Le Minefop invite par conséquent tous les chefs d’entreprises et les partenaires à ne faire recours qu’aux services de ces structures basées pour la plupart dans les villes à Yaoundé, Douala, Garoua, Maroua, Bertoua, Bafoussam, Melon, Buéa, Kumba, Limbé et Kribi. Par ailleurs, il est demandé aux promoteurs d’organismes privés de placement qui ne figurent pas dans ces listes qui continuent à exercer leurs activités à régulariser leur situation dans les meilleurs délais.
Courant 2021, un autre communiqué du Minefop rendu public indexait près de 90 entreprises de travail non temporaire et offices privés non conformes sur le marché camerounais de l’emploi.