La sixième session ordinaire du conseil d’administration du Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (CHRACERH), dirigée par André Mama Fouda, le président de cette instance de gestion, avait quatre principaux points étaient à l’ordre du jour. Primo, la présentation et l’adoption du procès-verbal de la cinquième session du conseil d’administration du 16 décembre 2020. Secundo, l’examen et l’adoption des comptes de l’année 2020, suivie d’une proposition de modification du budget de l’exercice 2021. Quarto, l’évaluation de la situation des assurés sociaux de l’hôpital de référence. Au terme des débats, l’instance de gestion a félicité le Pr Jean Marie Kasia, l’administrateur directeur général (ADG) du CHRACERH, pour la bonne tenue et la conformité des comptes. C’est donc la mine satisfaite qu’il s’est confié à la presse.
« C’était essentiellement un conseil de comptes. Et comme telle, la session a permis de bien regarder si la gestion financière a été bonne. Et tout s’est très bien passé parce qu’il y a eu concordance entre le compte administratif de l’administrateur et le compte de gestion de l’agent comptable. Comme quoi, la gestion a été tout à fait conforme », a expliqué le Pr Jean Marie Kasia. Concernant la régularisation des assurés sociaux de cette formation sanitaire au niveau de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), des avancées ont été enregistrées.
« Nous avons commencé à résoudre tous ces problèmes. Nous faisons effectivement tous nos versements au niveau de la CNPS pour ce qui est de la charge patronale ou de la charge salariale. Au départ, on a eu des soucis puisqu’il y a eu des retards : de notre côté nous reversions. Le problème c’est qu’il y avait des petits soucis d’acheminement dans les caisses de la CNPS qui donnaient l’impression de retard dans le paiement de cet argent » a confié l’ADG. Toujours face à la presse, le Pr Jean Marie Kasia a évoqué la question des activités médicales du CHRACERH. Comme tous les secteurs de la vie, elles n’ont pas été épargnées par les effets néfastes de la pandémie de COVID-19. Pendant la crise sanitaire, hélas, le temple de la lutte contre l’infertilité dont Madame Chantal Biya est la marraine a failli à certains objectifs traditionnels. « Mais nous avons enregistré un niveau acceptable de nos réalisations », a rassuré l’ADG.
Au rang des recommandations formulées par les administrateurs, l’on note le déploiement de tous les efforts nécessaires pour l’atteinte des objectifs de productivité fixés. « Nous avons notre cahier de charges de départ ciblant la mise en place des activités de fécondation in vitro, de chirurgie endoscopique. Maintenant, il reste les activités de cancérologie gynécologique. Et là, c’est un gros chapitre à résoudre, car ces activités nécessitent que plusieurs spécialistes se mettent ensemble au regard de la prise en charge multidisciplinaire des patientes. Cela nécessite une grande réflexion. Si nous atteignons cet objectif tel que l’a voulu le couple présidentiel, l’on aura davantage impacté la santé des populations », a déclaré le Pr Jean Marie Kasia.