6 mai 2016. Sous la coupole de la façade extérieure du Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh), représentant un œuf, symbole de procréation, Madame Chantal Biya, marraine du centre, déclarait : « Il s’agit de redonner espoir aux couples stériles, leur ouvrir les portes de ce bonheur incomparable de poursuivre, comme avant eux leurs parents, la chaîne de la vie ». Cinq années plus tard, le 6 mai 2021, le Pr. Jean Marie Kasia, administrateur directeur général du Chracerh, entouré quelques « nouvelles mères », a magnifié le dynamisme et l’implication sans faille dont le personnel fait preuve au quotidien, au service des patients et usagers en proie au défi de l’infertilité. Ce dévouement situé en aval de la vision de Paul et Chantal Biya, est aujourd’hui à l’origine de 256 naissances.
« Au cours de ces cinq premières années, le Chracerh a consacré la victoire de la vie, à travers l’enfantement notamment grâce à la fécondation in vitro, sur l’infertilité », a déclaré le Pr Jean Marie Kasia. La renommée du Chracerh a atteint un pic avec la pratique de l’insémination d’un ovule par micro injection d’un spermatozoïde (ICSI) sur Madame Suzanne M, une primipare à l’âge de 62 ans. A travers la qualité de prestations, le Chracerh permet à la femme de s’acquitter au mieux de sa mission originelle de mère, tout en faisant du Cameroun l’une des principales destinations en Afrique au sud du Sahara. Revenant sur la symbolique de ce cinquième anniversaire, l’administrateur directeur général a démontré que ce cap confère à l’œuvre du couple présidentiel le pouvoir de crypter, comprendre et solutionner les grands problèmes de santé du monde contemporain.
« Cinq après, on ne peut pas seulement parler de la fécondation in vitro. Il faut voir le Chracerh dans toutes ses missions, à savoir la mise en place d’un hôpital de très haut niveau dédié à la santé de la femme. De la puberté à la ménopause, en passant par la période de la reproduction », a expliqué le Pr Jean Marie Kasia. Si la fécondation in vitro, la chirurgie endoscopique, et la prise en charge des grossesses à très gros risques ont été totalement implémentées dès 2016, le traitement de la cancérologie gynécologique est encore en phase de maturation au Chracerh. Ce dernier volet constitue assurément le nouvel objectif à atteindre par ce temple de la lutte contre l’infertilité. Incontestablement, le Chracerh donne plus de relief au paysage hospitalier de Ngousso avec un plateau technique des plus modernes au monde : 6 blocs opératoires, deux salles pour injection intra cytoplasmique de spermatozoïdes, un service d’urgences gynécologiques, une maternité, un groupe de laboratoires, 100 lits d’hospitalisation, un pôle de formation continue. Le Chracerh s’appuie également sur les apports fécondants de l’expertise internationale.