La campagne républicaine pour l’effectivité de la rentrée scolaire sur l’ensemble du territoire camerounais, sous l’impulsion du président Paul Biya, a connu l’adhésion massive de toutes les composantes de la nation y compris la diaspora.
La déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948 consacre les droits inaliénables de chacun en tant qu’être humain, sans distinction aucune, notamment de race, de religion, de sexe, de langue, d’opinion politique, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. Son article 26 porte spécifiquement sur le droit à l’éducation : « Toute personne a le droit à l’éducation. L’éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l’enseignement élémentaire et fondamental. L’enseignement élémentaire est obligatoire. L’enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l’accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite».
Cet article a pour corollaire la gratuité de l’éducation primaire. Une réalité au Cameroun. S’adressant à la jeunesse le 10 février 2000, le président Paul Biya a déclaré : « les élèves des écoles primaires publiques sont exemptés des contributions annuelles exigibles ». La conséquence immédiate de cette mesure a été l’augmentation des effectifs des élèves à l’école avec un taux d’accroissement en valeur absolue de 17,4% pour l’année scolaire 2000/2001. Heureusement que la décision du chef de l’Etat annonçant la gratuité des écoles primaires publiques, impliquait que les charges y relatives incombent à l’Etat.
Le droit à l’éducation se trouve donc depuis de longues dates au cœur des préoccupations des pouvoirs publics. Mais depuis trois ans les exactions et abominations perpétrées par les bandes armées sécessionnistes ont noirci le tableau des années scolaires dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Fidèle à l’engagement pris devant le peuple camerounais lors de prestation de serment du 6 novembre 2018, le président Paul Biya a mis en marche un train de mesure pour que cette situation cesse, pour que l’école reprenne droit de cité dans cette partie du pays.
L’une de ces mesures est la campagne OpenSchoolsNow, touche digitale de la rentrée scolaire. Cette vague déferlante, à travers les réseaux sociaux et les autres médias conventionnels, a touché tout le monde du plus petit au plus grand. Dr. Joseph Dion Ngute, Paul Atanga Nji, Narcisse Mouelle Kombi, Malachie Manaouda, Gaston Eloundou Essomba, Charles Ndongo, Njoya Zakariaou, journalistes, Lionnes indomptables, artistes musiciens de renom, élèves et autres anonymes ont contribué. Depuis le 2 septembre 2019, date de la rentrée scolaire, les échos provenant du Nord-Ouest et du Sud-Ouest portent les fruits de cet engagement patriotique.
Le plus de Njoya Zakariaou
Grande et agréable fut la surprise des élèves, et personnels enseignants de l’école publique de Koupouoloum, village de l’arrondissement de Koutaba dans le département du Noun. Motif : un bâtiment de trois salles de classe don de Nji Njoya Zakariaou, ministre délégué auprès du ministre des Transports, à la communauté éducative du village. Les salles de classe équipées de table bancs ont été rétrocédées à l’Etat du Cameroun le 2 septembre 2019, jour de rentrée scolaire.