Au Cameroun, la rentrée des classes constitue un temps fort dans la vie de la nation, une préoccupation majeure pour tous, dans la mesure où, c’est à travers l’école que se construit l’avenir du peuple, par la formation de celles et ceux qui, au travers des générations successives, vont bâtir le socle de l’édifice national. Fort de cet impératif, le président Paul Biya a pris toute la mesure de l’importance de l’éducation de la jeunesse, faisant ainsi de la formation des jeunes, l’une des priorités de premier plan de sa politiques, notamment en l’inscrivant dans les dispositions pertinentes de la Constitution et en ratifiant l’essentiel des Conventions Internationales en la matière.
Le 5 septembre 2022, plus de 6 millions d’élèves ont renoué avec livres et cahiers sur le chemin des 22 000 établissements publics et privés que compte le pays. Ils sont encadrés, en plus des personnels de l’enseignement privé, par 93 773 professionnels de l’enseignement secondaire public. Concernant le secteur de l’éducation de base publique, 3 000 nouveaux enseignants renforceront l’effectif de 90 845 au cours de l’année scolaire 2022-2023. « Nous recrutons afin que le Cameroun atteigne les quotas fixés par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture. Notamment trois maîtres et le directeur, donc quatre enseignants, dans chaque école de 100 élèves. Nous recrutons massivement depuis près de quatre ans pour essayer de respecter ce ratio » a confié Laurent Serge Etoundi Ngoa, ministre de l’Education de base, le 30 août 2022 lors d’une conférence de presse à Yaoundé. Ces effectifs du corps enseignant expliquent, à n’en point douter, le taux de scolarité particulièrement élevé au Cameroun, 105,7% en 2019, et classent ce pays dans le peloton de tête des taux de scolarisation en Afrique.
Selon Laurent Serge Etoundi Ngoa, les femmes constituent plus de 66% des effectifs au ministère de l’Education de base.
Au cours de la dernière décennie, des progrès majeurs ont été réalisés pour améliorer l’accès à l’éducation et accroître les taux de scolarisation à tous les niveaux, en particulier pour les filles. Pour éviter chantage, surenchère de mauvais aloi, que certains enseignants veulent attiser, à travers de nouvelles revendications à la fois intempestives et inopportunes, le président Paul Biya a confirmé que le train de mesures prises en faveur de ce corps se poursuivront. Pendant l’année scolaire 2021-2022, malgré un contexte économique difficile, le chef de l’Etat a adressé des réponses appropriées aux aspirations des secteurs éducatifs. 643,9 milliards de F, soient 11,19% du budget 2022 sont consacrés à ces secteurs. Ces sacrifices sont de nature à garantir le bon déroulement de la rentrée scolaire, et au-delà, celui de l’année scolaire dans son ensemble.