Les théoriciens de la conspiration des coronavirus au Royaume-Uni croient en un « tourbillon de points de référence disparates » qui inclut la pédophilie, les protestations au Belarus, la politique de couverture du visage de Northern Rail, le tout menant à une cabale obscure. De fausses rumeurs sur la relation malveillante de Bill Gates avec le vaccin se sont maintenues, lorsque le milliardaire américain avait déclaré en mars 2020 qu’il pourrait y avoir des « certificats numériques » pour suivre la trace de ceux qui ont récupéré, été testés et ont reçu un vaccin contre le coronavirus. Aux Etats-Unis, les alarmistes ont fait grand cas de l’influence des ordinateurs portables et des réseaux sans fil, ce qui a entraîné la destruction des tours 5G au Royaume-Uni. Citons également le fait que ces tours aspirent l’oxygène de l’atmosphère et perturbent le fonctionnement régulier du corps humain.
En mai 2020, les théoriciens de la conspiration ont réussi à commercialiser une clé USB de 300 livres sterling appelée 5GBioShield qui prétend utiliser un « catalyseur holographique à nanocouche portable » pour protéger les gens des « fréquences perturbatrices ». Il s’agissait en fait d’une clé USB ordinaire qui coûtait environ 5 livres sterling et qui ne remplissait aucune autre fonction. La seule différence semble être un autocollant circulaire fixé sur l’appareil.
La désinformation et les théories du complot ne sont pas nouvelles sur Internet et ce fut encore plus le cas tout au long de l’année 2020. Bien que cette dernière ait été lancée fin décembre, elle suggère que l’année 2021 ne serait pas si différente. D’autant plus que si le vaccin COVID-19 devient de plus en plus disponible, il en sera de même pour le 5G dans les villes et les pays, ce qui pourrait susciter des inquiétudes accrues chez ceux qui s’inquiètent d’éventuels effets secondaires liés à la santé. Pour se désolidariser des campagnes qui le lient à un vaccin présentant des nanopuces 5G, Bill Gates a multiplié des initiatives sur Internet.
Le milliardaire américain s’est notamment livré à une séance de questions-réponses au sujet du COVID-19 avec les internautes. « Pour réduire le nombre de malades dans le monde, nous avons besoin d’un vaccin. De nombreux pays riches seront en mesure de limiter le nombre de cas (y compris aux Etats-Unis) s’ils font les bonnes choses, mais les pays en développement auront du mal à arrêter la propagation, de sorte qu’un vaccin est essentiel. Un groupe appelé GAVI aide à acheter des vaccins pour les pays en développement et ils joueront un rôle clé une fois qu’un vaccin sera fabriqué en volume », a réagi Bill Gates, au sujet du développement d’une solution durable contre le COVID-19. Il a d’ailleurs remis une couche la semaine écoulée.
« Il faut nous préparer pour la prochaine pandémie car celle du COVID ce ne sera pas la dernière ». Invité de France Info, le 28 janvier, Bill Gates a de nouveau exhorté les grands dirigeants de ce monde à mieux se préparer aux crises sanitaires qui, d’après lui, vont se multiplier. Pour éviter des ravages similaires à ceux du COVID-19, « la préparation à la prochaine pandémie doit être prise autant au sérieux que la menace d’une guerre ». « Stopper la prochaine pandémie nécessitera de dépenser des dizaines de milliards de dollars d’investissements chaque année, mais souvenez-vous que le coût de la pandémie de COVID-19 pour le monde entier est estimé à 28 000 milliards de dollars », relève le co-fondateur et ancien patron de Microsoft. « Le monde doit dépenser des milliards pour sauver des milliers de milliards et empêcher des millions de morts. Je pense que c’est la meilleure et la plus rentable des polices d’assurance que le monde puisse se payer», a-t-il écrit le 27 janvier.