Cette déclaration intervient une dizaine de jours après les premières dénonciations anonymes qui continuent de secouer la toile et le monde. De multiples témoignages dévoilés par un lanceur d’alerte camerounais, font mention d’actes graves tels la séquestration, les abus sexuels par armes à feu, intimidations de toute sorte, menaces de mort, consommation forcée de stupéfiants, allant jusqu’aux allégations de meurtres. Le présumé agresseur se nommé Hervé Bopda, homme d’affaires résident à Douala.
Dans son communiqué, la ministre exprime sa satisfaction quant à l’intervention des autorités judiciaires pour enquêter sur l’affaire. Elle souligne l’importance d’établir les faits dans une affaire mettant en lumière la question des violences contre les femmes et les enfants. En attendant les résultats de l’enquête, la ministre Abena Ondoua offre l’assistance de son administration aux plaignantes, en particulier par le biais de l’écoute et de l’accompagnement psychosocial.
Dans son communiqué, la ministre exprime sa satisfaction quant à l’intervention des autorités judiciaires pour enquêter sur l’affaire. Elle souligne l’importance d’établir les faits dans une affaire mettant en lumière la question des violences contre les femmes et les enfants. En attendant les résultats de l’enquête, la ministre Abena Ondoua offre l’assistance de son administration aux plaignantes, en particulier par le biais de l’écoute et de l’accompagnement psychosocial.
Dans cette sortie, la ministre Marie-Thérèse Abena ONDOA dit se réjouir de voir les autorités judiciaires se saisir de l’affaire aux fins d’ouverture d’une enquête. Ceci, « en vue d’établir la matérialité des faits dans une cause mettant en relief, une fois de plus, voire de trop, la question des violences contre les femmes et les enfants ». En attendant que la justice donne suite, la ministre propose l’assistance de son administration aux plaignantes, notamment par l’écoute et l’accompagnement psychosocial. Par la même occasion elle encourage « toutes les victimes à briser le silence pour rompre la chaîne de la violence et fournir aux autorités judiciaires les éléments nécessaires à la conduite des procédures destinées à établir la matérialité des faits ».
Le communiqué de la ministre Abena ONDOA est la première sortie officielle d’un membre du gouvernement sur l’affaire Bopda qui défraie la chronique, notamment sur les réseaux sociaux. Sur la Toile en effet, les internautes s’étonnent du silence et de l’inaction du gouvernement après une centaine de dénonciations anonymes ciblant le fils d’un opérateur économique, très connu dans le milieu de la jet-set doualaise. « Plus grave, certaines plaignantes ont évoqué le fait que le susnommé serait infecté par le VIH Sida et s’emploierait à le propager tant chez la gent féminine que chez des enfants, notamment les petits garçons », relève la ministre Abena ONDOA.
Pour l’heure, les autorités judiciaires pointent l’absence de plaintes qui entravent l’ouverture d’une instruction. De leur côté, des avocats soulignent que l’article 135 du code procédure pénale qui est suffisant pour enclencher une procédure judiciaire. Cet article commande que « lorsqu’une déclaration écrite ou verbale émane de la partie lésée par l’infraction, elle est qualifiée de plainte ». A l’exception de la ministre de la Femme et de la Famille, aucune autre autorité ne s’est officiellement prononcée sur cette affaire. De nombreuses personnalités publiques camerounaises, continuent de mener une campagne en ligne et hors-ligne, via une pétition et un hasthag, pour réclamer l’interpellation du présumé agresseur. Des entités mondiales, clubs sportifs, organisations de la société civile et associations étrangères se mobilisent depuis plusieurs jours, afin que la justice soit rendue aux victimes.