Le dynamique ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative Joseph LE, souhaite mettre au centre des attentions, une relation de confiance avec l’usager. C’est la substance du point de presse tenu par le Chef du département ministériel à Yaoundé. Tourner une page de désintérêt entre les protagonistes, est l’objectif numéro un du ministre, arrivé à la faveur du réaménagement gouvernemental le 2 mars dernier.
Le département ministériel gère un peu plus de 250 000 fonctionnaires et agent de l’Etat camerounais au quotidien, et veut joindre les paroles aux actes, afin de voir le service public assaini.
De plus, M. Joseph LE a tenu à rassurer le public quant au bon fonctionnement de tous ses services et aux améliorations qui y sont apportées au quotidien pour la satisfaction de l’usager. Question de l’édifier davantage sur des thématiques ou problématiques relatives au traitement des dossiers de carrière des agents publics, sur l’organisation des concours administratifs ou des recrutements spéciaux ainsi que sur la conduite des réformes administratives pour ne citer que ceux-là.
En rappel, afin de donner une nouvelle impulsion à la réforme administrative et la fonction publique, le ministre s’est rendu pour des visites de travail, il y’a quelques mois, dans plusieurs villes, dont Douala, Buéa afin de toucher du doigt les réalités du terrain pour une plus grande efficacité dans le maillage du service public.
Lors du point de presse, placé sous le thème : « une fonction publique de qualité», se trouvait à ses côtés, Issa Tchiroma Bakary, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement.
Par ailleurs, ce ministère ne ménage aucun effort pour répondre aux préoccupations des usagers sur les dix régions. En outre, neuf régions sont d’or et déjà connectées au réseau SIGIPES en dehors de la région de l’Adamaoua dont les procédures sont lancées dans ce sens.
Ces échanges avec les médias ont permis d’éclairer la cinquantaine d’instituteurs recrutés depuis 2014, par le ministère de l’éducation de base, toujours dans l’attente de leurs matricules, contrats et salaires. A ce propos, le Ministre de la fonction publique a promis aux syndicats, venus plaider leurs causes, que ces différends trouveront des solutions. Parmi les fléaux tels la corruption, qui gangrène différents services administratifs, M. Joseph LE a promis de barrer la voie à ce véritable problème social, dont le Président de la république, S.E Paul Biya, a décidé d’en faire un point de bataille, par la mise sur pied de nombreuses institutions pour la contrer, à l’exemple de la Commission nationale anti-corruption, l’Agence nationale d’investigation financière, ou le Tribunal Criminel Spécial.
