Le thème retenu : « Jeunesse, résilience, défis et opportunités en temps de COVID-19 », est fort interpellateur. La résilience dans les défis, transformer le COVID-19 en champs d’opportunités nouvelles, une rupture radicale d’avec les thématiques lénifiantes des précédentes célébrations depuis 1966. Aujourd’hui, il s’agit de la participation de cette frange de la population que le président de la République qualifie affectueusement de « fer de lance de la nation », à la construction d’un Cameroun émergent, démocratique et uni dans sa diversité. « Les jeunes et les encadreurs doivent se mettre au travail pour mettre en œuvre le programme national harmonisé en respectant les mesures barrières contre la propagation du COVID-19 », a lancé Mounouna Foutsou, le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec), le 1er février à Méri, département du Diamaré, dans la région de l’Extrême-Nord.
Qu’ils soient ex-combattants de Boko Haram, vulnérables, défavorisés, ou politiquement actifs, les jeunes de la région de l’Extrême-Nord ont tous réalisé qu’il s’agit de saisir tout le sens des enjeux actuels. La fragilité de la vie et l’urgence des situations ont naturellement provoqué un sursaut de survie dans cette jeunesse. La résilience s’impose d’elle-même comme seul moyen de gagner dans tous les secteurs : à l’école, en entreprise, au marché ou dans la reconstruction d’une vie. A Méri, la palette de membres du gouvernement aux côtés du Minjec a permis un réarmement moral de la jeunesse. Des financements du plan triennal spécial jeunes prescrit en 2016, aux vastes opportunités ouvertes par le concept YouthConnekt lancé en décembre 2019, en passant par les offres de réinsertion des centres de désarmement, de démobilisation et de réintégration, sont autant d’opportunités en ville comme en campagne offertes aux jeunes par le président Paul Biya, pour forger un Cameroun meilleur pour eux-mêmes.
Mounouna Foutsou a rappelé qu’à travers toutes ces initiatives, le président Paul Biya est favorable à une jeunesse propre, clairvoyante pour mesurer l’ampleur des enjeux de l’heure, débarrassée des déviances de l’alcoolisme, des drogues et autres psychotropes. « Soucieuse de la stabilité sociale, du développement de leur pays et de leur propre épanouissement, la jeunesse camerounaise doit s’investir sur tous les fronts, aux côtés du gouvernement pour apporter sa contribution à la victoire finale contre toutes les forces de déstabilisation sociale, sanitaire et économique », a martelé le Minjec. Pour assurer le respect des mesures barrières édictées pour stopper la propagation du COVID-19, le Minjec a misé sur les TIC avec la virtualisation du village jeunesse. Un site Internet a été créé pour permettre des échanges entre jeunes et exposants.
« Le choix de la ville de Méri par le chef de l’Etat s’avère hautement bénéfique pour une jeunesse à l’enthousiasme débordant. Les appuis apportés aux jeunes de divers ordres, notamment ceux des centres de réintégration, sont un important réconfort à cette frange vulnérable à l’extrémisme violent », a témoigné Mounouna Foutsou. A l’unisson, la jeunesse camerounaise dit merci au chef de l’Etat pour avoir exceptionnellement autorisé la célébration de la 55e édition de la Fête de la Jeunesse, sous le strict respect des mesures barrières contre le nouveau coronavirus.