Pour cette 24e édition, plusieurs d’entre eux ont reçus des distinctions dans une ambiance festive au palais des sports de Yaoundé.
Le vendredi 5 octobre les éducateurs ont dans une ambiance festive, célébré leurs efforts et appelé à plus de rigueur dans l’exercice de ce noble métier. Tous vêtus du pagne sorti pour l’occasion, ils n’ont pas hésité de faire montre de leurs autres talents. Pour maintenir l’ambiance au beau fixe, il y avait un orchestre. Les enseignants se sont lâchés dans la salle et sur le podium, tel dans une cours de récréation. Le « Kéguégué international », un duo d’humoristes, enseignants à la base, a enflammé la salle en s’inspirant du thème de la Journée : « Le droit à l’éducation, c’est aussi le droit à un personnel enseignant qualifié ». Ces chants, les sketches et même les discours exaltaient la profession.
Ce n’était pas que de l’amusement au palais des sports. Les enseignants ont eu droit à des exposés et leçons autour du thème de la célébration. C’était surtout le cas de la leçon inaugurale donnée par Hans Zame, inspecteur pédagogique national chargé de l’enseignement primaire. Dans ses propos, il a fait remarquer que seules les personnes instruites peuvent reconnaître leurs droits et les revendiquer. Les enseignants, vecteurs de cette instruction reconnaissent les leurs dont la formation continue qui les garde « up to date ». Le renforcement des capacités auréole la compétence qui leur permet de « déficher les esprits ». Le secrétaire général du ministère de l’Education de base, prononçant l’allocution de circonstance du ministre empêché, a félicité les professionnels qu’il trouve infatigables, dynamiques, valeureux. Paul Ebone les a exhortés à inspirer les vocations en étant des modèles pour leurs élèves. Plusieurs ont été récompensés. Des palmes académiques et des médailles de la grande chancellerie ont « couronné » les plus méritants. Le gouverneur de la Région du Centre et le préfet du Mfoundi ont fait le déplacement pour remettre eux-mêmes les prix aux heureux récipiendaires.