La volonté du président de la République d’accompagner les initiatives locales a été applaudie par l’archevêque métropolitain de Douala, Mgr Samuel Kleda, auteur d’un traitement à base de plantes médicinales.
« J’encourage également tous les efforts visant à mettre au point un traitement endogène du COVID-19 », annonçait clairement le président Paul Biya lors de son message à la nation, à la veille de l’édition 2020 de la Fête Nationale. Une édition pour laquelle, en raison de la crise sanitaire, il a décidé de l’annulation des célébrations publiques le 22 avril dernier. Pleinement conscient de la gravité de la situation et est prêt à prendre toutes les mesures nécessaires, le chef de l’Etat a démontré sa volonté d’accompagner toute initiative locale visant à stopper la propagation du COVID-19. « Dès qu’un traitement sera disponible, le nécessaire sera fait pour le mettre à la disposition de nos concitoyens », a-t-il promis, comme pour booster le moral des promoteurs d’initiatives locales.
Saisissant la balle au bond, l’archevêque métropolitain de Douala, Mgr Samuel Kleda a une fois de plus vanté les résultats de ses recherches. Après l’appui considérable reçu de Jean Pierre Amougou Belinga, promoteur du groupe l’Anecdote, Samuel Kleda, conscient de la consistance de ses recherches commencées bien avant la survenue du COVID-19, ne cache pas la joie d’un futur accompagnement des pouvoirs publics. Il a dit sa satisfaction au micro de CRTV, station régionale du Littoral, au lendemain de ce qui pourrait être la voie tracée par le président Paul Biya, aux commandes du plan de riposte contre le coronavirus au Cameroun.
Les assurances de Mgr Kleda
S’il conserve toujours jalousement la composition de sa recette miracle à base de plantes, l’archevêque métropolitain de Douala a, le 21 mai dernier, livré ses impressions à la suite du message du chef de l’Etat. « C’est cela que j’attendais depuis très longtemps. Si aujourd’hui, le Chef de l’Etat dit que ces solutions doivent être encouragées, pour moi, c’est une très bonne nouvelle. Nous pouvons nous aussi trouver une solution sur place au Cameroun. Je me vois réconforté dans le travail que je fais », s’est-il réjoui. Comme pour confirmer l’efficacité du médicament dont il est inventeur, le prélat a dévoilé d’encourageantes statistiques sur les cas de guérisons enregistrés à la suite de l’administration de son médicament. « Aujourd’hui, nous avons enregistré 1 200 personnes qui ont reçu le traitement. Du coup, les symptômes ont disparu et je dirai que ces gens sont guéris. Toutes les personnes qui ont reçu le traitement, nous n’enregistrons aucun décès. Vous pouvez voir les chiffres et contacter les personnes qui ont reçu le traitement », assure-t-il.
Avant le message du chef de l’Etat, l’initiative du prélat avait déjà retenu l’attention du gouvernement. « Je collabore avec le ministère de la Santé publique. Ils sont en train de voir d’étudier, d’analyser le produit. Egalement de recueillir tous les signes que présentent les patients, étant donné que tout ceci se fait dans un cadre hospitalier », témoigne Mgr Samuel Kleda. A l’endroit de nombreux sceptiques, l’archevêque métropolitain de Douala se veut pédagogue : « il y a des gens qui disent que le produit n’a pas été homologué, ce n’est pas reconnu par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Mais, il faut dire que nous nous trouvons dans une situation très critique. Il y a des gens qui meurent. Si on a un traitement, il faut agir vite sauver des vies. C’est dans le sens-là que je me suis engagé. Ceux que ça intéresse, ils feront leur travail, mais entretemps, je fais aussi le mien ».
Un capital espoir
Vivement que les services compétents du ministère de la Santé publique bouclent leurs analyses et donnent quitus à une distribution à l’échelle nationale, comme promis par le chef de l’Etat, de l’huile essentielle de Mgr Samuel Kleda. Pour mémoire, le prélat s’intéresse à la médecine traditionnelle depuis une trentaine d’années. Ses principaux axes de recherche sont : les infections respiratoires, les maux de gorge, la toux, les problèmes de nez, la grippe etc.
Après Madagascar, le pays de Paul Biya pourrait devenir une destination privilégiée pour le traitement du COVID-19 en Afrique.