A la suite de Teodoro Nguema Obiang Mangue, le vice-président, Madame Constancia Mangue de Obiang, la première dame, a reçu sa première dose de vaccin contre le COVID-19, le 12 février. Trois jours plus tard, c’était au tour du président de la République, chef de l’Etat et de gouvernement, S.E. Obiang Nguema Mbasogo, de se plier à cet exercice. Selon le service d’information et de presse de Guinée-équatoriale, la première dame a encouragé la population à se faire vacciner afin d’éviter de plus grands maux. A chaque fois, un document de consentement est signé et le carnet de vaccination contre le COVID-19 est remis car « le vaccin n’est pas obligatoire, mais volontaire », a précisé la docteure Silvia Angué.
Le vaccin SARS-COV-2 Vero Cell inactivated, peut être administré par voie intramusculaire jusqu’à l’âge de 80 ans. Pour la première phase du plan vaccinal, les autorités ont reçu, le 10 février, un don de 100 000 doses du vaccin Sinopharm de la République populaire de Chine dans le cadre des 50 ans d’excellentes relations diplomatiques entre les deux pays. Pour cette phase deux injections seront administrées à 50 000 personnes prioritaires : le personnel de santé, les personnes présentant des co-morbidités et les fonctionnaires travaillant aux frontières du pays. En décembre 2020, Pékin a affirmé que son vaccin Sinopharm était efficace à 79% et sûr mais sans en rendre public le détail des essais cliniques.
Le président Obiang Nguema Mbasogo a toujours montré l’exemple dans la lutte et la prévention contre le COVID-19. Pour cela, il a invité tous ses compatriotes à se faire vacciner, seule solution fiable pour freiner la mortalité due à la pandémie. Après la détection des premiers cas en mars 2020, sous l’impulsion du chef de l’Etat, le gouvernement a mis en place un plan de riposte autour de deux comités : le comité politique et le comité technique. Dirigé par le vice-président de la République, le comité politique travaille en étroite collaboration avec le comité technique pour fournir aux populations tous les équipements nécessaires dans la lutte contre ce virus. Des tests PCR massifs et gratuits ont été menés sur la population, 4 millions de masques ont été acquis et sont régulièrement distribués. Dans le cadre de la riposte contre le COVID-19, après un confinement total en 2020, un couvre-feu a été décrété le 9 février pour faire face à un regain de la pandémie.
La campagne de vaccination lancée le 12 février, de nouvelles doses seront acquises histoire de satisfaire toutes les personnes désireuses. Pays de 1,3 millions d’habitants, la Guinée-équatoriale a annoncé officiellement 5 614 cas de contaminations et 87 décès liés au COVID-19. L’option vaccinale est sans doute motivée par des statistiques officielles du gouvernement qui font état de plus de 50 nouveaux cas par semaine en moyenne depuis le début de l’année contre 15 auparavant.