En raison de l’actuelle crise sanitaire de COVID-19, certains membres du conseil d’administration, dont le Pr. Alexis Ndjolo, le directeur général du Centre international de référence Chantal Biya (CIRCB), étaient physiquement autour de Jean Stéphane Biatcha au siège de l’institution à Yaoundé, alors que d’autres ont contribué via Internet. Les membres statutaires ont principalement planché sur l’examen du rapport de performance 2020 et l’examen du projet de performance 2021. Pour le budget de l’année nouvelle, il a été adopté à un montant de 5,5 milliards de F, soit une légère augmentation de 0,8% pour répondre aux nouveaux défis.
« Ils ont trait à, l’implication dans la lutte contre le COVID-19, la recherche, la soutenabilité de nos stocks de réactifs, et la maintenance de nos équipements. Ceci, parce qu’il faut effectivement que nos équipements techniques soient sous contrat de maintenance », a expliqué le Pr. Alexis Ndjolo. Considérant la dimension internationale du CIRCB, un point d’honneur sera mis à la sous-région CEMAC pour la dispensation des enseignements à distance. Sans oublier l’amélioration du cadre de travail du personnel afin que le travail de recherche puisse être fait dans des conditions agréables pour atteindre les objectifs fixés.
Le plan d’action 2021 annonce la prévention contre le VIH/SIDA. Celui-ci intègrera les actions du diagnostic et les projets de recherche sur le COVID-19. Au niveau de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA, le CIRCB va continuer à mener des actions visant à comprendre des résistances du VIH aux antirétroviraux et à faire des examens de routine dans ses laboratoires en les élargissant. « Nous envisageons également que les examens à effectuer au niveau des laboratoires d’analyses médicales des hôpitaux puissent se faire également au CIRCB. Ceci contribuerait à avoir un paquet global pour accompagner les malades », a ajouté le Pr. Alexis Ndjolo.
Doté de laboratoires modernes et d’un plateau technique de haut niveau à la dimension de ses missions, le CIRCB entend, comme par le passé, pleinement jouer sa partition dans le combat universel contre le fléau transfrontalier commun qu’est l’infection à VIH. Dans cette action, une part essentielle est accordée aux partenariats scientifiques et le CIRCB entend développer davantage ses collaborations tant au niveau national qu’au plan international, pour le renforcement des capacités et l’expertise des chercheurs. C’est au bout de ce bel élan de développement du centre que Madame Chantal Biya, la première dame du Cameroun, entrevoit une lueur d’espérance sur le chemin de la victoire contre le VIH/SIDA.