Le 19 mai s’est clôturé le premier congrès de l’Association camerounaise de chirurgie à Yaoundé. Les membres ont fait un plaidoyer pour la modernisation de ce secteur au Cameroun.
La Faculté de médecine et des sciences biomédicales qui servait de cadre à ce congrès de deux jours a vu la participation massive de médecins chirurgiens, d’universitaires, ainsi que d’élèves médecins.
Le programme de la rencontre s’est articulé autour des présentations scientifiques et une série d’expositions thématiques. Avec pour fils conducteurs majeurs : la nécessité de la modernisation de la chirurgie ainsi que l’approfondissement de la formation des chirurgiens au Cameroun.
« Nous avons pensé que le chirurgien aujourd’hui doit être chirurgien dans sa spécialité; c’est vrai, mais il doit savoir faire toutes les autres opérations chirurgicales qui sauvent la vie », a souligné le Pr. Maurice Aurélien Sosso, recteur de l’Université de Yaoundé I par ailleurs président des travaux.
Les avancées de la chirurgie ont été passées en revue. Des avancées jugées appréciables selon le collège de spécialistes et apprenants réunis. Ils ont appelé à un peu plus de financement pour mieux sauver les populations. Lors des assises, les opérations chirurgicales fréquemment effectuées ont été ressorties. Il s’agit notamment des appendicectomies, des hernioplasties, de la cholécystectomie et de la biopsie.
A cet effet, les exposés thématiques qui ont meublé la rencontre, ont permis de ressortir certains points parmi lesquels les enjeux technologiques de cette branche de la médecine. Ces derniers enjeux selon le Pr. Essomba, sont la clé pour l’amélioration de la chirurgie camerounaise, et vont faciliter les tâches du chirurgien grâce aux machines robotiques qui jouent un rôle d’interface proéminent entre le médecin et le malade.