Le séjour privé du président de la République et de son épouse, Chantal Biya se poursuit à Genève en Suisse malgré les bruits du groupe vandale dit de « l’opposition ».
Le couple présidentiel a quitté Yaoundé le 23 juin 2019 pour Genève. Deux jours plus tard, un groupe de personnes se revendiquant être de la branche suisse de la brigade anti sardinards (BAS) se regroupent à l’hôtel où Paul et Chantal Biya résident pour les attaquer. L’ensemble du groupe « activiste » avait déjà prévu un mouvement le 29 juin prochain, pour soit disant «livrer l’ultime bataille» contre le président de la République. Les agresseurs n’ont pas pu atteindre le couple présidentiel. Ils se sont confrontés aux éléments de la garde présidentielle en poste au bas de l’hôtel, puis, avec la police suisse. Douze membres de la Bas ont été interpellés selon des sources non officielles.
La brigade « opposante » est réputée pour les discours haineux, appelant à la violence et à la rébellion contre le pouvoir sur les réseaux sociaux. Leur dernière invitation au trouble le 29 juin 2019 a suscité des réactions du pouvoir et des mesures restrictives. Dans un communiqué publié le 24 juin 2019, l’ambassade camerounaise en Suisse a mis en garde contre les risques personnels encourus par les contrevenants à la règlementation en vigueur en Suisse, ainsi que contre les possibles dérapages des actions violentes de saccage envisagées à l’hôtel où séjourne le couple présidentiel. Dans les mêmes écrits, l’ambassade invite la Communauté camerounaise de Suisse, tout comme les compatriotes résidant dans les pays voisins, à tourner le dos aux manifestations qui, depuis un certain temps, sont l’expression de la haine, de la violence et du tribalisme ; toutes choses contraires au patriotisme et à l’amour du Cameroun.
Ces appels à la violence sont formellement condamnés, par nombre de camerounais notamment la presse qui a fait couler de l’encre pour dire stop à ce genre de comportement qui ternit l’image du Cameroun. Le président Paul Biya ne s’est pas prononcé officiellement sur la question, lui et son épouse poursuivent leur séjour privé dans le calme et la sécurité.