Pour avoir marqué leur époque, ils ont laissé une empreinte majeure dans les domaines de la politique, l’industrie, la culture, changeant fondamentalement la société camerounaise, le président de la République a salué la mémoire de ces grands hommes.
L’onde de choc propagée à travers le monde entier à la suite des disparitions de Victor Fotso, le 20 mars, et de Emmanuel N’Djoké Dibango, plus connu sous l’appellation de Manu Dibango, le 23 mars 2020, est la preuve que ces hommes n’appartenaient plus uniquement à leur seule famille nucléaire, voire à leur pays le Cameroun. Le président de la République s’est joint aux différents hommages rendus à ses illustres compatriotes, pour exprimer sa compassion.
D’abord sur ses plateformes digitales officielles (Facebook et Twitter), ensuite par des télégrammes officiels, le président Paul Biya et la première dame, Madame Chantal Biya, ont salué la mémoire de ces hommes aux parcours exceptionnels.
Fotso Victor, le grand Patron
Pour saluer la mémoire du célèbre industriel, sur Facebook et Twitter, le président Paul Biya a écrit : « J’ai appris avec consternation la nouvelle du décès de Monsieur Victor Fotso, En cette douloureuse circonstance, je tiens à adresser à sa famille et à ses proches, mes sincères condoléances auxquelles j’associe la compassion émue de mon épouse ».
Le 23 mars 2020, dans un télégramme officiel adressé à la grande famille de Victor Fotso, patriarche respecté, généreux et attaché à son terroir, le président Paul Biya a assuré partager l’immense douleur. « Comme vous le savez, j’ai bien connu M. Victor Fotso, l’un des Camerounais grand pionnier dans le monde des affaires. Il était une référence dont la réputation avait dépassé les frontières nationales. L’industriel Victor Fotso aura bâti par sa force de travail et son abnégation, un impressionnant ensemble d’entreprises diversifiées et florissantes », souligne le chef de l’Etat. Paul Biya salue au passage le militant fidèle et toujours engagé du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), qui s’est fait élire à plusieurs reprises à la tête de la Mairie de Bandjoun. « Je tiens à vous adresser en cette douloureuse circonstance ainsi qu’à votre Famille et à vos proches, mes sincères condoléances. J’y associe la compassion émue de mon épouse », achève de témoigner le président Paul Biya, pour honorer la mémoire de l’homme qui a marqué son temps avec de nombreuses réalisations aux plans social, économique, culturel et religieux.
Manu Dibango, monument de la musique
Sur Facebook et Twitter, le président Paul Biya a réagi : « Mon épouse et moi-même tenons en cette douloureuse circonstance, à adresser nos sincères condoléances à sa famille, ainsi qu’à la communauté Sawa qu’il aimait particulièrement ».
Dans un télégramme officiel, datant du 24 mars 2020, adressé à la famille de l’illustre disparu, le président de la République indique prendre la mesure de la peine de ses proches. « J’ai personnellement connu le très talentueux auteur-compositeur et chef d’orchestre, que fut Manu Dibango », rappelle le président Paul Biya. Il rappelle l’exceptionnelle carrière qui a été celle du saxophoniste de renom, et qui s’est notamment caractérisée « par sa longévité, sa densité et sa diversité ». Le chef de l’Etat rappelle à cet effet le fameux titre à succès « Soul Makossa » qui a permis à son auteur de conquérir le monde et de rentrer dans la légende. « Avec sa disparition, le Cameroun et l’Afrique perdent un musicien très apprécié et reconnu, et la Francophonie, l’un de ses meilleurs défenseurs », conclut le président de la République.