Le ministre des relations extérieures Lejeune Mbella Mbella, a exprimé la protestation du gouvernement au cours de l’audience accordée lundi 28 janvier 2019, à l’ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibault.
Le gouvernement camerounais a manifesté sa colère lundi dernier par la voix du MINREX Lejeune Mbella Mbella à Yaoundé. Les échanges de plus de deux heures entre le ministre des Relations extérieures, et le diplomate français Gilles Thibault, avaient un seul point à l’ordre du jour : la condamnation des événements survenus le samedi 26 janvier à l’ambassade du Cameroun en France. Des individus se disant partisans du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun s’y sont introduits par effraction et ont tout saccagé sur leur passage. Du mobilier et des documents personnels de camerounais vivant en France : actes de naissance, de mariage, passeports entre autres.
En effet, le Ministre a ainsi demandé que des mesures spécifiques soient prises pour renforcer la sécurité des représentations diplomatiques du Cameroun en France. Il a tenu à exprimer à l’ambassadeur Gilles Thibault, les vives préoccupations du gouvernement camerounais par rapport à la protection de ses immeubles diplomatiques sur le territoire français, et l’a chargé de transmettre les vives protestations, l’émoi et l’incompréhension du gouvernement et du peuple camerounais, sur la survenance de ces incidents, malgré la saisine le 22 janvier dernier du ministère français de l’Europe et des affaires étrangères.
Au sortir de l’audience, l’ambassadeur Gilles Thibault a déclaré qu’il s’agit une situation intolérable que la France condamne tout comme le Cameroun. Le diplomate a reconnu par ailleurs que la situation exige de passer à une étape supplémentaire par rapport au dispositif de surveillance et de sécurité que doivent faire l’objet les bâtiments diplomatiques au regard de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques.
En outre, les autorités camerounaises ont déploré ce manquement d’autant plus, souligne le Ministre de la communication, Réné Emmanuel Sadi via un communiqué rendu public mardi 29 janvier 2019, que le Cameroun, pour sa part s’est toujours acquitté de son devoir de protection des locaux des missions diplomatiques présentes sur son territoire, et s’attend en retour à ce que, conformément au principe de réciprocité, les pays amis assurent un égal traitement à ses missions diplomatiques qu’ils accueillent sur leur sol.
Le porte-parole du gouvernement René Emmanuel Sadi, a également annoncé, dans le même communiqué, que le pouvoir de Yaoundé entendait engager toutes les actions nécessaires, au Cameroun et à l’étranger, à l’encontre des commanditaires et autres responsables de ces voies de faits, afin qu’ils répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes.
S’agissant spécifiquement de Paris, le chargé d’affaires du Cameroun, Antoine Ahmadou, dans un pré-rapport adressé le 26 janvier aux autorités de son pays, décrit des scènes de guerre perpétrées par des activistes dénommés «Brigade anti-sardinards», une centaine de femmes et d’hommes décidés à «prendre le contrôle des lieux et causer le maximum de dégâts possible».
– voyage programmé depuis un an le 11/02/2019,
– passeport déposé le 23/02 en vue du visa
– frais d’annulation de voyage de 150 E
– urgence de faire un nouveau passeport
– préjudices personnels conséquents à Paris et au Cameroun
et qui paye l’addition au bout ?
Vraiment dégoûtée !