Les maires se sont réunis autour du Ministère de l’habitat et du developpement urbain et du Fonds Routier lundi 4 mars 2019 à Yaoundé, afin de mettre en lumière les processs en matière de réhabilitation de voiries et d’infrastructures urbaines.
Pour ce premier exercice de concertation après les assises générales de la Commune du 6 au 7 février 2019, près de 40 maires se sont retrouvés au Palais des Congrès de Yaoundé ce lundi. Il s’agissait de réfléchir sur les projets de réhabilitation des voiries, de construction d’équipements d’éclairage public, d’aménagement des carrefours et axes prioritaires structurants ;
Plusieurs exécutifs communaux, dont celui de Yaoundé 5ème Yvette Ngono, ont mis en exergue les difficultés liées à l’accès à leurs financements de fonctionnement, notamment les centimes additionnels communaux, dans le cadre de l’exercice de leurs actions. Elle a d’ailleurs mentionné le blocage d’un montant de 27 millions de FCFA auprès du Trésor public, enveloppe qui devrait servir à l’aménagement routier au sein de sa municipalité. Le Maire de Bonaléa, Belle Titi, quant à lui s’est plaint au sujet de non mise à disposition d’une enveloppe de 200 millions de FCFA relative aux grands travaux communaux, malgré les relances auprès des tutelles. Toutes choses qui portent à croire que la liste des limites à l’action communale est non exhaustive.
Le Ministère de l’habitat et du développement urbain mentionne par la voix de sa Conseillère technique numéro 1, que des autorisations sont nécessaires pour exécution des travaux en régie pour les communes. Il faut souligner que les communes bénéficient pour l’exercice 2019, dans le cadre de la dotation d’investissement, d’un montant de 100 millions de FCFA chacune. Pour
l’heure, le Ministère des marchés publics, placé sous l’autorité de la Présidence de la République, doit en définir les modalités via une circulaire spécialisée.
Célestine Ketcha Courtès a prodigué comme conseils aux exécutifs communaux, l’exécution des travaux par un passage de bénéfice gré à gré, c’est-à-dire pouvoir trouver des prestataires liquides qui rentrent dans les projets à réaliser, en attendant le déblocage par le Ministère des finances de la dotation susmentionnée, pour gagner en temps. Autre exhortation, pouvoir faire imposer aux prestataires de travailler en Haute intensité de main d’œuvre (HIMO) afin de faire bénéficier votre communauté selon votre chronogramme. Le ministre de l’habitat a promis de faire le plaidoyer auprès des Finances, pour un transfert de ces ressources aux communes.
Le Directeur des ouvrages urbains, a communiqué la liste en matière du transfert des compétences. Pour ce qui est de l’entretien des voiries en terre, les communes de Ngaoundéré, Mbé, Nsem, Sa’a, Bibassan, Kaélé, Atok, Messamena, Bonaléa, Ndop, Garoua 3ème, MayoKomna, Ndu, Bello, Foumban, Baku, Bandjoun, Pete, Mengong, Lolodorf, Buéa, Tiko et Limbé 2 ont bénéficié au total d’1 milliard 260 millions de FCFA. Pour le transfert dans le cadre du Programme Fonds Routier, 11 communes ont été bénéficiaires, à savoir Yaoundé 6ème, Yaoundé 5ème, Yaoundé 4ème, Yaoundé 3ème, Meyomessala, Soa, Okola, Akonolinga, Abong-Mbang, Akwaya, Belè, pour une somme totale d’1 milliard 955 millions de FCFA, qui représente 27% de l’enveloppe globale du PFR. Concernant l’éclairage public et l’aménagement des espaces spéciaux urbains, les communes de Kaélé, Mokolo, Batcham, Bangangté, Bazou, Idenau. Pour les places urbaines et carrefours, les municipalités de Mbalmayo, Yagoua, Edéa, Dschang et Foumban.
De plus, les questions de changements climatiques, Célestine Ketcha Courtès, ne doivent pas être négligées tout comme les opérations en matière d’hygiène et de salubrité. Le chef du département ministériel de l’habitat a sommé bien d’avantages, comme la création d’emplois, la mobilisation citoyenne. L’expérience de Bangangté a été notifiée pour la salubrité à Bangangté ; Pour l’échéance 2019, 35 communes bénéficient du BIP MINHDU, tandis que 11 du Programme Fonds routier. D’autres concertations sont prévues dans les tous prochains mois afin de faire le point et l’évaluation du chemin parcouru par les maires.