Le 17 avril 2020, le ministre délégué à la Présidence en charge de la Défense (MINDEF), Joseph Beti Assomo, était aux côtés des soldats blessés sur le front internés à l’hôpital militaire de Yaoundé. Il leur a personnellement transmis le message de réconfort du président Paul Biya. Lors de cette visite tenue en reconnaissance des services rendus par ces militaires pour la protection de la patrie, le MINDEF était accompagné par le secrétaire d’État au ministère de la Défense en charge des anciens combattants et des victimes de guerre. Ce dernier a affirmé que les officiers qui sont soignés à l’hôpital militaire de Yaoundé seront effectivement pris en charge jusqu’à leur rétablissement total. Ces officiers en traitement ont pour la plupart été blessés par des combattants de la secte terroriste Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord et des séparatistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest , pendant des opérations de protection du territoire, de l’intégrité du pays et des populations.
Certains de ces soldats victimes de la guerre sont gravement blessés et sont invalides en raison de leurs fractures. Par conséquent ils ne peuvent pas mener des opérations de terrain. Le ministre Beti Assomo, en leur présentant des mots de réconfort et d’encouragement leur a assuré qu’ils seront pris en charge comme il se doit. «La force de défense n’abandonne pas ses officiers dans les moments difficiles. Il existe des postes de responsabilité adaptés à ceux qui ont des difficultés physiques », a-t-il noté, en garantissant que les « invalides » n’auront pas à s’inquiéter pour la suite. Le ministre de la Défense a expliqué que le voeu du président de la République ainsi que de tous les membres de la famille des forces de défense, c’est le rétablissement de tous leurs combattants touchés. Le seul regret du MINDEF c’est de ne pas pouvoir serrer les mains de chaque soldat pour ne pas enfreindre les mesures dites barrières.
Le médecin-chef de l’hôpital militaire de Yaoundé, le colonel Cyrille Didier Bibi, tout en faisant état de la situation des officiers hospitalisés, a déclaré que le centre médical accueille quatre catégories de victimes de guerre. Il a souligné qu’il s’agissait d’officiers souffrant de fractures thoraciques, de fractures porteuses et articulaires, de problèmes neurologiques et de traumatismes liés à l’exposition aux explosifs.
A la sortie de leur hospitalisation, certains vont retourner auprès de leurs unités d’opérations selon le médecin en chef.
Avant son départ, le ministre de la Défense n’a pas manqué d’adresser ses félicitations au personnel médical pour le travail sans cesse abattu pour stopper la propension du Covid-19. Il les a encouragés à en faire davantage. Joseph Beti Assomo a rassuré tout le monde sur place, qu’en cas de besoin, la brigade des pompiers est là pour prêter main forte.
