Le MINAT Paul Atanga Nji, s’est rendu sur place le 19 octobre 2019. Sur haute instruction du chef de l’État il a réitéré le message du vivre ensemble aux populations de la ville secouées par la violence des récents événements.
Sangmelima reste debout et continuera d’accueillir à bras ouverts tous les camerounais sans distinction de région encore moins de tribu. Une interpellation, un message clair du Président de la République porté le 17 octobre aux populations du département du Dja et Lobo par le ministre de l’Administration territoriale (MINAT). Rassemblés pour une grande assise, autorités administratives, chefs traditionnels, chefs de communautés ont répondu présents à l’invitation de Paul Atanga Nji. L’envoyé du chef de l’État a illustré son interpellation avec ce qu’il a qualifié de « la raison d’être du Cameroun avec Paul Biya ». Le MINAT a expliqué qu’au lendemain de son accession à la Magistrature suprême le 6 novembre 1982, la première visite officielle du président Paul Biya, le 8 février 1983 fut à Bamenda dans le Nord-Ouest. Il reviendra dans cette région en janvier 1984 pour le comice agro-pastoral, puis en mars 1985 à l’occasion du congrès de l’Union nationale camerounaise. Ce dernier donne naissance au Rassemblement démocratique du peuple camerounais. Ce qui selon Paul Atanga Nji, était une annonce faite par Paul Biya d’un Renouveau bâti sur le vivre ensemble, l’unité et l’intégration nationales. L’envoyé présidentiel à Sangmelima a alors souligné que Bamoun, Bamiléké, Anglophones, Haoussa, Foulbé, Bulu, Ewondo, Eton et autres communautés sont chez elles, partout où elles se trouvent au Cameroun. Le MINAT a salué l’implication de l’élite politique du Sud en général, et celle de du Dja et Lobo en particulier dans la sensibilisation pour le retour à la stabilité dans cette localité. Il a saisi l’occasion pour remercier les chefs de communautés pour leur bonne attitude face à ces actes de violence. Dans la même lancée, les autorités traditionnelles locales ont rétorqué par un message de confiance et d’assurance. Ces dernières ont pris l’engagement d’encadrer les fils et filles du département afin que les évènements récents ne se reproduisent plus. Avant cette rencontre avec les communautés, une réunion de sécurité avec le gouverneur de la région du Sud, Félix Nguele Nguele, le préfet du Dja et Lobo et l’ensemble des huit sous-préfets du département a eu lieu. Avant le huis clos, le MINAT a délivré le message de satisfaction du chef de l’État aux autorités administratives, pour l’effort fourni dans l’encadrement des populations. Notamment les rencontres d’échanges communautaires organisées en urgence par le gouverneur et l’élite, pour un retour au calme. Paul Atanga Nji a néanmoins appelé à redoubler de vigilance et surtout, à renforcer le dispositif d’encadrement des personnes et de leurs biens. L’émissaire du chef de l’État s’est rendu au marché local où il a lui-même constaté les dégâts. « J’ai visité près de 53 boutiques et j’ai discuté avec les commerçants qui ont expliqué leurs préoccupations. Je leur ai donné les assurances que le président de la République a donné des instructions fermes qu’il faut évaluer tous les dégâts. Cette évaluation est en train d’être faite par les autorités administratives. Elle sera transmise à qui de droit. Je suis convaincu que le chef de l’État, dans sa magnanimité légendaire, fera quelque chose en faveur de ces victimes. » A expliqué Paul Atanga Nji.