Le porte-parole du gouvernement camerounais dénonce les sycophantes réfugiés derrière des médias qui, depuis le 19 septembre, ternissent l’image de marque de cette unité consacrée aux opérations militaires et aux initiatives d’assistance sociale.
Crée en 1999, doté d’un matériel de guerre et d’hommes rigoureusement formés, le Bataillon d’intervention rapide (BIR) est considéré comme la force au cœur du système de défense et de sécurité du territoire. Entre opérations militaires et initiatives d’assistance sociale, le BIR est un véritable fleuron du concept Armée-Nation cher au chef suprême des Armées, le président Paul Biya.
Le reflet des opérations militaires du BIR
Entre Maltam et Fotokol, le 9 mai 2015. Un expert en déminage neutralise un engin explosif improvisé placé par des membres de la secte Boko Haram.
Fotokol, 3 avril 2018. Les éléments engagés dans la lutte contre Boko Haram, mènent une opération commando. 45 membres de la secte terroriste sont réduits au silence, et quatre sont arrêtés pour exploitation. Des armes de guerre et des véhicules des terroristes sont saisis.
Initiatives d’assistance sociale du BIR
Veille de rentrée scolaire 2019. Dans les villages Belguede et Blangafe, dans l’arrondissement de Fotokol, les écoles publiques rénovées ont été rétrocédées pour que les enfants renouent avec un droit fondamental : l’école.
25 août 2019. Au large de Bakassi. Les éléments du BIR portent secours aux naufragés du navire AUSTRHEIM. Bilan 107 rescapés.
Le BIR escorte gratuitement toutes les missions, dans le septentrion, des représentations diplomatiques, des organisations internationales et des systèmes des Nations unies qui en f Le ont la demande.
En plus de ces clichés, le champ d’action du BIR s’étend sur : la sécurisation de la presqu’île de Bakassi, la lutte contre les coupeurs de route dans le septentrion, la protection des populations contre les terroristes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, une présence d’attente dans chacune des 10 régions du pays, et la sécurité présidentielle.
Les publications de Mediapart
Des publications, sous le titre « Au Cameroun, les basses œuvres d’une unité spéciale équipée par la France », de Mediapart ont abondamment été reprises par d’autres médias internationaux. Entre autres, ils affirment que « le BIR, unité d’élite de 5000 soldats, est soupçonné de pires exactions dans les chambres de torture secrètes ». Ils déclarent encore que « des véhicules militaires de type Bastion, de fabrication française, sont utilisés par le BIR, qui occupe l’un des plus grands centre de torture clandestin ». Ils argumentent que « dans le Sud du pays, où l’armée camerounaise réprime dans le sang la minorité anglophone, le BIR utilise également ces blindés fabriqués en France ».
La position du gouvernement
Face à la presse, le 22 septembre, le ministre de la Communication, a dénoncé une nouvelle « intention de manipuler l’opinion nationale et internationale, d’attiser les rancœurs et les tensions, dans un pays résolument engagé et mobilisé pour le rétablissement de la paix et de la sécurité ».
René Emmanuel Sadi s’est interrogé « sur la concomitance de cette campagne médiatique pernicieuse, et l’annonce par le chef de l’État du Cameroun, du grand dialogue national, ainsi que l’engouement et tous les espoirs que suscitent cet évènement de grande portée pour le devenir et l’avenir de la nation camerounaise ».
« Le gouvernement camerounais réfute sans réserve, ces élucubrations fantaisistes et ces affirmations gratuites de quelques médias étrangers en mal d’inspiration et en quête de sensationnel », tranche le ministre de la Communication.
Un mutisme complice
Le porte-parole du gouvernement a saisi cette occasion pour relever, et regretter que « face aux atrocités de toutes sortes commises par les hors la loi dans les régions en crise au Cameroun, à l’endroit des civils sans défense et de leurs biens, à l’endroit des éléments des Forces de défense et de sécurité, ou à celui des autorités administratives, les mêmes médias étrangers et certaines organisations dites de défense des droits de l’homme, font preuve d’un mutisme étonnant et incompréhensible ».