10 236 conseillers municipaux ont pris d’assaut 117 bureaux de vote pour choisir les 700 délégués de département, tandis que 14 002 chefs traditionnels ont rempli leur devoir civique pour le choix des 200 représentants du commandement traditionnel, dans 155 bureaux de vote. Sur l’ensemble du territoire, les 272 bureaux de vote apprêtés par Elections Cameroon (Elecam), organe en charge des élections, sont restés ouverts de 8h à 18h. Ils ont accueilli les membres des collèges électoraux dans le strict respect des mesures prescrites par le gouvernement de la République dans le cadre de la lutte contre la propagation du COVID-19. Réagissant deux heures après la fermeture des bureaux de vote, Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale (Minat), a confié à la presse que, l’« élection s’est déroulée partout dans le calme, la sérénité et la transparence ».
« L’élection des conseillers régionaux de ce jour marque un tournant important de ce septennat des grandes opportunités. Elle parachève la mise en place de toutes institutions prévues par la Constitution », a rappelé le Minat. Quelques heures après la fermeture des bureaux de vote, les premiers résultats provisoires de ce scrutin ont été annoncés par les commissions régionales de supervision. Conformément aux dispositions légales, les sessions de plein droit se tiendront incessamment pour l’élection des organes régionaux.
La mise en place desdits organes consacrera le statut spécial pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, une recommandation forte du grand dialogue national convoqué par le président de la République, du 30 septembre au 4 octobre 2019. « Ainsi, The House of Chiefs sera une grande spécificité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », a salué Paul Atanga Nji. C’est donc une opportunité historique qui s’ouvre au Cameroun avec cette élection. Il y aura évidemment des gagnants et des perdants comme dans chaque élection. Mais pour le président Paul Biya, c’est le Cameroun qui est le grand gagnant.
L’élection des conseillers régionaux a une fois de plus montré la maturité du peuple camerounais, souverain et maître de son destin qui, plus que jamais, vient de démontrer que la légitimité politique s’acquiert dans les urnes et non pas dans la rue et encore moins dans les réseaux sociaux, n’en déplaisent aux pourfendeurs du Cameroun et aux prophètes de malheur qui ont une idée abjecte de la démocratie et des libertés. Sous la conduite éclairée du président Paul Biya, bâtisseur infatigable de la démocratie, des lendemains meilleurs attendent le Cameroun.