Le 16 juin, journée de l’enfant africain, ils ont exprimé en pleine session leur désir de voir la cause de leurs semblable mieux défendue.
Le plaidoyer des députés juniors est clair, ils veulent de meilleures conditions et le respect des droits fondamentaux de tous les enfants.
De concordance avec le fil conducteur de la journée « aucun enfant ne doit être laissé-pour-compte pour le développement de l’Afrique », ils ont de vive voix attiré l’attention de tous les échelons de prises de décision pour que plus d’intérêt soit accordé à la situation des plus jeunes.
La 20e session du parlement des enfants à laquelle ils ont exposé leurs souhaits et inquiétudes, a été Présidée par Cavaye Yeguie Djibril, président de l’Assemblée nationale. Au menu, une plateforme d’échanges sur les faits actuels entre les députés juniors et les membres du gouvernement modérée par le Premier ministre, Philemon Yang. Le tout devant le regard attentif de Jacques Boyer, représentant du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). Par ailleurs témoin des discussions sur le thème : « Lutte contre l’inadaptation sociale des jeunes : une responsabilité partagée ». Les « petits » parlementaires ont saisi cette occasion pour demander avec insistance aux pouvoirs publics de s’activer pour intervenir dans les régions anglophones sous l’emprise de l’insécurité. Ce qui cause chaque jour, compte tenu de la vulnérabilité des familles, des effets négatifs sur les enfants.
Les jeunes parlementaires dans leurs interrogations, ont soulevé entre autres la désinformation observée autour de cette crise et les mesures prises pour garantir la stabilité des institutions du pays et pour préserver l’équilibre des familles affectées la situation. Questions auxquelles Issa Tchiroma Bakary, ministre de la communication et Galax Yves Landry Etoga, Secrétaire d’Etat à la gendarmerie nationale ont apporté des réponses claires.
C’est avec des projets adoptés pour la promotion accentuée de la lutte pour la protection et les droits des enfants que la session a été clôturée.