Dans son adresse à la nation le 31 décembre 2017, le chef de l’Etat avait annoncé à ses concitoyens que 2018 allait être une année cruciale et déterminante dans l’accélération du processus de décentralisation.
Joignant l’acte à la parole, il a par décret N° : 2018/190 du 02 mars 2018, complétant certaines dispositions du décret N°: 2011/408 du 09 décembre 2011, portant organisation du gouvernement. L’un des faits majeurs a été la création d’un ministère dédié à la décentralisation et au développement local qui est désormais responsable de l’élaboration , du suivi, de la mise en œuvre et de l’évaluation de la politique du Gouvernement en matière de décentralisation ainsi que de la promotion du développement local. A ce titre, il est chargé dans le domaine de la décentralisation de la législation et de la réglementation relatives à l’organisation et au fonctionnement des Collectivités Territoriales Décentralisées, de l’évaluation et du suivi de la mise en œuvre de la décentralisation, du suivi et du Contrôle des Collectivités Territoriales Décentralisées, de l’Application de la législation et de la réglementation sur l’Etat civil , sous l’autorité du Président de la République, de l’exercice de la tutelle de l’Etat sur les Collectivités Territoriales Décentralisées. Dans le domaine du développement local, de la promotion du développement socio- économique des Collectivités Territoriales Décentralisées, de la promotion de la bonne gouvernance au sein des Collectivités Territoriales Décentralisées. Il exerce la tutelle sur les organismes publics de mise en œuvre de la décentralisation, notamment : le Fonds Spécial d’Equipement et d’Intervention Intercommunale (FEICOM), le Centre de Formation pour l’Administration Municipale (CEFAM) et le Bureau National de l’Etat Civil ( BUNEC).
Dans la même veine, le chef de l’Etat, a par décret N°:2018 /191 du 02 mars, procédé au réaménagement du gouvernement avec comme ministre pionnier pour conduire aux destinées de ce nouvel ministère de la décentralisation et du Développement local, le haut commis de l’Etat, rompu à la tâche, Georges Elanga Obam . En installant dans ses nouvelles fonctions, le 05 mars 2018, le Premier ministre, chef du gouvernement Philémon Yang , lui a demandé de continuer à donner le meilleur de lui–même, afin de traduire dans les faits, le processus de décentralisation si cher au chef de l’Etat. C’est ainsi que le Premier ministre a signé la dotation budgétaire du Ministère de la décentralisation et du développement local. La création de ce ministère sonne comme une des réponses significatives à la crise dans les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest.
Les premiers pas du Ministre Georges Elanga Obam
Sur très hautes instructions du Président de la République, et sur très haut accord du Premier ministre, le ministre de la Décentralisation et du Développement Local a pris part au comité exécutif du Forum du Commonwealth pour les gouvernements Locaux qui s’est tenu à Londres au Royaume –Unis et Irlande du Nord du 13 au 16 avril 2018. Au cours de ce forum, le ministre de la Décentralisation et du Développement Local a été élu membre et vice-président du Comité exécutif, puis membre du Conseil d’administration de ce forum pour l’Afrique de l’Ouest. En plus, le ministre a également pris part aux débats sur la démocratie au 21ème siècle et au lancement de la brochure 2018 du Forum du Commonwealth pour les gouvernements locaux. Il importe de relever que le Cameroun est à jour de ses cotisations au sein de cette institution.
A l’aune de l’entrée en fonctions des sénateurs de la deuxième législature, Sénateurs qui sont les bras séculiers dans le développement des régions, le thème de la récente célébration de l’an 33 du Rassemblement démocratique du peuple Camerounais(Rdpc) :« Toutes et tous derrière le Président de la République , S .E Paul Biya, pour accélérer le parachèvement de la décentralisation ,catalyseur du développement et de la démocratie, dans la paix , l’unité et l’intégrité du territoire national » , est évocateur et d’actualité . Georges Elanga Obam n’entend pas s’y déroger. Il est à pied d’œuvre pour faire de la décentralisation, l’âme du développement local et de l’amélioration des conditions de vie des populations.