Le candidat au scrutin présidentiel, a tenu un meeting au stade Cité Cicam de Douala lundi 24 septembre 2018.
Pour son premier meeting de campagne à Douala lundi dernier, les dirigeants du Mouvement citoyen national du Cameroun, ont choisi de louer l’Eternel et de le remercier, d’avoir envoyé son fils pour sauver le Cameroun. Les prières et les louanges étaient au menu de cette première rencontre avec son électorat. Ndifor Afanwi Frankline, a ainsi donné le ton de sa campagne.
En effet, les choristes et animateurs sur scène ont donné de la voix, tout comme les fidèles, des milliers, assis sur des chaises disposées dans le stade, n’ont pas hésité à se lever pour esquisser quelques pas de danse à l’occasion. Des slogans de campagne sont repris au milieu des chansons interprétées. « Enough is enough » (Trop c’est trop), « On a besoin de changement », scandaient des choristes.
Le candidat a été présenté par son équipe de campagne, comme un homme de vérité qui a décidé de se sacrifier pour la nation, différent des clichés politiciens. Pour le candidat du MCNC, l’heure n’est plus aux beaux discours pour tromper la population. Il fait savoir que la situation actuelle dans laquelle se trouve le pays, envahi par « des buveurs de sang », ne demande plus seulement de la sagesse ou de l’éducation pour l’en sortir, mais de la sagesse spirituelle.
En outre, Ndifor Afanwi Frankline, a rassuré ses potentiels électeurs, de son engagement à combattre la corruption. Il s’est également prononcé sur ses actions dans d’autres domaines de la vie de la nation, s’il était élu au soir du 07 octobre 2018.
De plus, le candidat du MCNC ne prévoit pas des poursuites contre le président sortant Paul Biya, s’il venait à le remplacer. Mais il invite cependant ce dernier à prendre sa retraite. Il conseille d’ailleurs aussi à tout administrateur qui a déjà dépassé l’âge de 70 ans, à aller en retraite, afin que la jeunesse puisse construire le pays.
Ndifor Afanwi Frankline met aussi en garde les potentiels électeurs de ne pas céder à la tentation de billets de banque ou des boîtes de sardine pour l’achat de leur vote. Le pasteur de la Kingship International Ministrie, basée à Bonabéri, a achevé son meeting en envoyant « le feu » sur Etoudi, en agitant le bulletin vert.